Cuba : tolérance zéro pour la consommation et le trafic de drogue

Cuba : tolérance zéro pour la consommation et le trafic de drogue
Cuba : tolérance zéro pour la consommation et le trafic de drogue
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La nation caribéenne est signataire des principaux instruments juridiques multilatéraux en la matière, approuvés par les Nations Unies, et a signé avec d’autres pays plus de 10 traités d’extradition, une trentaine de traités d’assistance juridique et le même nombre de transferts de personnes sanctionnées et plus encore. plus de 40 médicaments.

Selon les récentes déclarations du chef de l’organisme spécialisé antidrogue du ministère de l’Intérieur, le colonel Juan Carlos Poey, dans l’émission de télévision nationale Hacemos Cuba, bien que ce pays des Caraïbes ne soit pas producteur de ces substances, sa situation géographique le situe elle se situe à un point intermédiaire entre les pays d’origine du trafic de drogue (au sud) et les pays de plus gros consommateur (les États-Unis, au nord).

Poey a déclaré que suite aux opérations contre les trafiquants de drogue en haute mer, on lance souvent des caches qui, entraînées par les courants marins, atteignent les côtes cubaines, principalement au nord des provinces de Guantanamo, Holguín, Las Tunas, Camagüey et la Il tomberait au nord de Ciego de Ávila, à l’est du pays.

Il a souligné que les Cubains résidant à l’étranger ont tenté d’introduire de la drogue par voie maritime et aérienne et a signalé qu’en 2023, trois opérations de ce type avaient été interceptées.

Le 7 décembre 1987, l’Assemblée générale des Nations Unies a institué le 26 juin Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic illicite de drogues pour montrer sa détermination à renforcer l’action et la coopération mondiales dans l’intérêt de parvenir à une société sans consommation de drogue.

La célébration vise à sensibiliser au grave problème que représentent les drogues illicites pour la société.

La campagne de la Journée internationale des drogues 2024 souligne que les politiques efficaces contre les substances illicites doivent être fondées sur la science, la recherche, le plein respect des droits de l’homme, la compassion et une compréhension approfondie des implications sociales, économiques et sanitaires de la consommation de drogues, a indiqué l’ONU dans son rapport. site web.

L’organisation internationale a également mis en garde contre le grave problème que représentent les drogues illicites pour la société, principalement en Amérique latine et dans les Caraïbes, où se trouve l’origine de toute la cocaïne consommée dans le monde.

Dans certains pays de la région, une production à grande échelle de cannabis, de méthamphétamines et d’héroïne à des fins de trafic transnational est signalée, ont indiqué les Nations Unies (ONU).

D’où la nécessité d’adopter une approche axée sur la prévention et la prise en charge médicale en temps opportun des toxicomanes, a-t-il prévenu.

/ebé

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