Les objections de l’ancien président Álvaro Uribe à la réforme des retraites approuvée par le Congrès

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L’approbation du réforme des retraites dans la Chambre des représentants, après l’adoption en plénière du texte voté favorablement au Sénat, a suscité de vives critiques de la part de l’opposition. Le dernier à se joindre aux questions fut l’ancien président et chef naturel du Centre démocratique, Álvaro Uribequi a soutenu dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux que l’initiative du gouvernement « affecte les jeunes et met en danger les personnes âgées vulnérables ».

Selon les critères de

Dans son analyse, Uribe parle de 10 effets que, selon lui, générera l’approbation de l’initiative du gouvernement. « Cela privera les jeunes de la possibilité de constituer leur pension grâce à un compte d’épargne personnel qui accumule les cotisations et les rendements. Ces rendements, au cours des 30 dernières années, ont été en moyenne 7 pour cent supérieurs à l’inflation », a-t-il noté.

Selon l’ancien président, la pension des jeunes restera dépendante du « trésor de l’État », ce qui est, soutient-il, dangereux car de moins en moins d’impôts sont collectés. « Environ 78 pour cent des nouvelles cotisations de retraite seront gérées par l’État. Les personnes dont les revenus s’élèvent à 2,3 Smic n’auront aucune possibilité de constituer leur épargne individuelle avec des cotisations et des rendements. Ils dépendront de l’État », a-t-il ajouté.

Uribe a soutenu que la réforme affecte également le retour de l’épargne pour les personnes qui atteignent l’âge et ne disposent pas de suffisamment de semaines pour prendre leur retraite. « Le paiement aux personnes âgées vulnérables, que nous avons créé dans la loi 100, sera effectué à partir des cotisations des travailleurs, libérant ainsi le budget national des efforts. Avec la faiblesse de l’économie privée et la baisse des taux de natalité, les cotisations de retraite seront également réduites, ce qui mettra en péril la pérennité des versements aux adultes pauvres.»» dit Uribe.

L’approbation de la réforme des retraites a été l’une des victoires du Gouvernement au cours de cette législature.

Photo:Presse de chambre

Enfin, il a critiqué le gouvernement Petro et souligné qu’il existe un risque que l’épargne-retraite soit dépensée « sans compassion ».

« Contrairement à ce qui précède, le financement que les gouvernements ont obtenu auprès des Fonds a pris la forme de crédits importants, qui doivent être honorés et qui nécessitent une discipline budgétaire, en matière de revenus et de dépenses. Les projets du secteur privé, d’intérêt national, deviendront également plus chers en raison du manque de fonds qui ont été des fournisseurs de crédit et de ressources d’investissement », a-t-il conclu.

La réforme des retraites a été approuvée le 14 juin après que la Chambre des représentants a voté une proposition visant à accepter le texte déjà discuté et approuvé au Sénat. Le projet entrera en vigueur le 1er juillet 2025, mais il devra d’abord surmonter le contrôle de la Cour constitutionnelle et les multiples procès déjà annoncés.

*EL TIEMPO fait partie d’un conglomérat d’entreprises auquel appartient une AFP.

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