Une étude des données agrégées des dossiers de santé électroniques.

Une étude des données agrégées des dossiers de santé électroniques.
Une étude des données agrégées des dossiers de santé électroniques.
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Message clé:

Une analyse complète d’un vaste ensemble de données de dossiers de santé électroniques a révélé que les patients diabétiques sous traitement par agonistes du GLP-1 étaient confrontés à un risque accru de développer un œdème maculaire diabétique et à une plus grande probabilité d’évoluer vers une rétinopathie diabétique proliférative par rapport à ceux recevant des inhibiteurs du SGLT-2. Malgré les avantages cardiovasculaires et rénaux considérables offerts par les agonistes du GLP-1 chez les patients diabétiques, les prestataires de soins doivent rester conscients de l’influence potentielle de ces médicaments sur les maladies oculaires diabétiques. Cette prise de conscience est essentielle pour assurer une prise en charge optimale des patients diabétiques.

Résumé:

But:

Examiner les effets des agonistes du GLP-1 par rapport aux inhibiteurs du SGLT-2 dans la rétinopathie diabétique.

Conception:

Étude de cohorte clinique rétrospective utilisant TriNetX (Cambridge, MA, USA), un réseau de dossiers de santé électroniques fédéré comprenant plusieurs organismes de santé.

Méthodes :

Patients présentant un code de la Classification internationale des maladies, dixième révision (ICD-10) pour la rétinopathie diabétique non proliférante et le traitement en monothérapie, à l’exclusion de l’insuline, avec des agonistes du GLP-1 ou des inhibiteurs du SGLT-2. Les patients ayant des antécédents de rétinopathie diabétique proliférante avant le début du traitement ont été exclus. Le taux de progression vers une rétinopathie diabétique proliférative et le taux de développement de l’œdème maculaire diabétique ont été comparés entre les patients recevant des agonistes du GLP-1 et ceux recevant des inhibiteurs du SGLT-2. Les groupes ont été appariés selon leur score de propension en fonction de l’âge, du sexe, de l’origine ethnique, de la race, du type de diabète et de la gravité de la rétinopathie diabétique non proliférative. Les principaux critères de jugement comprenaient le taux et le risque relatif de progression vers une rétinopathie diabétique proliférante et le risque d’œdème maculaire diabétique dans le groupe agoniste du GLP-1 par rapport au groupe inhibiteur du SGLT-2.

Résultats:

Au total, 6 481 patients ont été identifiés dans la cohorte des agonistes du GLP-1 et des inhibiteurs du SGLT-2 après appariement des scores de propension. À 1 et 3 ans après le début du traitement, un taux de progression plus élevé de la rétinopathie diabétique proliférante a été observé (RR : 1,26, IC 1,04-1,51, p=0,017 à 1 an, RR : 1,284, IC 1,1- 1,499, p= 0,002 à 3 ans) dans la cohorte des agonistes du GLP-1 par rapport à la cohorte des inhibiteurs du SGLT-2. Un taux plus élevé d’œdème maculaire diabétique a été observé à 3 mois (RR : 1,192, IC 1,059-1,276, p=0,002), à 6 mois (RR : 1,22, IC 1,13-1,32, p<0,001), à 1 an (RR : 1,24). , IC 1,15-1,33, p<0,001) et à 3 ans (RR : 1,29, IC 1,21-1,38, p<0,001) dans la cohorte des agonistes du GLP-1 par rapport à la cohorte des inhibiteurs du SGLT-2.

Conclusions :

Un taux de progression plus élevé de la rétinopathie diabétique proliférative et un risque d’apparition d’un œdème maculaire diabétique plus élevé ont été observés chez les patients sous monothérapie par agonistes du GLP-1 par rapport à ceux sous inhibiteurs du SGLT-2. Il est important que les cliniciens soient conscients de ces effets potentiels et tiennent compte de l’état actuel de la rétinopathie lorsqu’ils débutent un traitement avec des agents hypoglycémiants plus récents afin de garantir que ces patients sont correctement surveillés pour détecter d’éventuelles complications menaçant la vision.

Fontaine: BioPresse

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