Le plus grand exercice militaire américain contre la pêche illégale a commencé en Équateur

Le plus grand exercice militaire américain contre la pêche illégale a commencé en Équateur
Le plus grand exercice militaire américain contre la pêche illégale a commencé en Équateur
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L’objectif de la journée d’exercices militaires est de lutter contre la criminalité en haute mer. (Reuters/Santiago Arcos)

Jusqu’au 9 juillet 2024, L’Équateur sera le théâtre de l’exercice multinational Galapex III 2024une opération qui réunira des délégations de quatorze pays et de deux organisations internationales pour se préparer à combattre le pêche illégalement d’autres activités illicites en haute mer. L’événement aura lieu dans les villes équatoriennes de Salinas et Puerto Baquerizo Moreno, dans les îles Galapagos. Ils participeront aux séances plus de 500 marins et neuf naviresentre autres unités navales et aériennes.

Dans un bulletin officiel, la marine équatorienne a rappelé que la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), dont l’Équateur est signataire depuis 2012, réglemente les activités en mer et définit les droits et responsabilités des États côtiers. Cette convention promeut la coopération internationale, la préservation des océans et le développement maritime des nations, en plus d’établir les limites des espaces maritimes. Dans le cadre de cette réglementation, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture considère la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) comme une menace sérieuse pour l’équilibre des ressources halieutiques mondiales, calculant que cette activité illicite génère entre 15,5 et 36,4 milliards USD par anreprésentant entre 14% et 33% de la pêche mondiale.

Dans ce scénario, depuis 2018, l’Équateur organise l’exercice multinational Galapex, dont l’objectif est d’effectuer des manœuvres de protection maritime pour neutraliser la pêche INN et les activités illicites qui y sont liées. Cet exercice vise à réaliser l’interopérabilité des marines et des services de garde-côtes des pays participants à travers la formation d’une force opérationnelle multinationale, étant le seul exercice régional axé sur la lutte contre cette activité néfaste, selon la Marine.

Les navires et bateaux des marines hôtes et les visiteurs participeront au Galapex. (Marine équatorienne)

Cette troisième édition de Galapex mettra en vedette la participation de Canada, Colombie, Corée du Sud, Costa Rica, Espagne, États-Unis, France, Italie, Panama, Pérou, Royaume-Uni, République dominicaine, Uruguay, Union européenne à travers le système IORIS et le Organisation des Nations Unies par l’intermédiaire de son bureau de lutte contre la drogue et la criminalité. Des délégués du ministère des Affaires étrangères et de la Mobilité humaine, du ministère de la Production, du Commerce extérieur, de l’Investissement et de la Pêche de l’Équateur, à travers le sous-secrétariat aux ressources halieutiques, et de l’ONG Wild Aid seront également présents.

Six navires de la Marine équatorienne (BAE) participeront à l’exercice : Loja, Hualcopo, Atahualpa, Imbaburà; et les bateaux des garde-côtes Île Isabelle et Île de San Cristóbal. De plus, trois navires étrangers seront ajoutés : celui de la Marine de la République de Colombie Punta Arditale navire de la Garde côtière américaine Benjamin Bas et le navire de la marine péruvienne Rivière Locumba. Deux avions de l’aviation navale de la marine équatorienne seront également utilisés. Le centre de contrôle des opérations maritimes sera basé à Salinas.

Parmi les menaces que nous cherchons à contrer figurent les catastrophes naturelles, la pêche illégale, la criminalité organisée, le trafic de drogue et tous les types d’actes illicites commis en mer. EFE/Antonio Lacerda/Archives

Au cours de cet exercice, a indiqué la Marine, les unités navales effectueront des manœuvres d’interdiction maritime, la gestion des règles d’engagement (ROE) et des règles d’usage de la force (RUF), ainsi que des tâches de commandement et de contrôle, en utilisant le système ORION développé par la Marine équatorienne. Chantiers navals (ASTINAVE). L’objectif principal est d’améliorer l’interopérabilité entre les forces multinationales dans des aspects tels que la préparation du personnel, la doctrine de sécurité maritime, la logistique et les communications, afin de neutraliser la pêche illégale et les activités connexes.

« Nous sommes prêts à remplir la mission », a déclaré la Marine équatorienne dans son compte X. Cet exercice multinational renforce non seulement la coopération entre les pays, mais renforce également la capacité de réponse conjointe aux menaces maritimes, en garantissant la préservation des ressources maritimes et de la sécurité. dans la région, a souligné l’entité militaire.

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