Gaza, Pérou, exercice physique, consommation de drogues… l’actualité de mercredi

-

Des bombardements intenses signalés dans des camps de réfugiés dans le centre de Gaza

Les attaques des forces israéliennes se poursuivent, avec des bombardements aériens, terrestres et maritimes dans toute la bande de Gaza, a déclaré l’Agence palestinienne pour les réfugiés (UNRWA) ce mercredi. Les frappes aériennes ont été particulièrement intenses dans le centre de Gaza, notamment dans les camps de réfugiés de Bureij, Maghazi et Nuseirat et dans l’est de Deir Al Balah.

L’offensive terrestre des forces israéliennes continue de s’intensifier, notamment dans les régions du sud de la ville de Gaza et de l’est de Rafah, aggravant la crise humanitaire et déstabilise considérablement les flux d’aide humanitaire.

À cet égard, l’agence a noté qu’entre le 1er et le 23 juin, 42 missions d’aide humanitaire coordonnées prévues dans le nord de Gaza ont été facilitées par les autorités israéliennes, tandis que les 44 autres se sont vu refuser l’accès. Elles ont été empêchées ou annulées pour des raisons logistiques, opérationnelles ou de sécurité. .

De son côté, le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans les territoires palestiniens occupés

https://twitter.com/ochaopt/status/1805922024142832019 ce mercredi nouvelles démolitions dans cinq villes de Cisjordanie.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, au 24 juin, au moins 37 626 Palestiniens auraient été morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

© Banque mondiale/Dominic Chavez

Barranco, un quartier artistique de Lima, Pérou. (Photo d’archives).

Le Comité contre les disparitions forcées demande au Pérou de rendre ses lois conformes au droit international

Le Comité des Nations Unies contre les disparitions forcées* a averti mercredi que le projet de loi présenté au Congrès péruvien qui fixe le délai de prescription pour les crimes contre l’humanité ou les crimes de guerre contrevient aux normes internationales.

En outre, cela risque de réduire à néant les progrès réalisés pour lutter contre l’impunité des disparitions forcées et garantir l’accès des victimes à la justice, à la vérité et à la réparation, a noté le Comité.

C’est pour cette raison qu’il a demandé au pays que toutes les réglementations approuvées par le Congrès soient conformes au droit international des droits de l’homme.

« L’approbation du projet de loi 6951/2023-CR constituerait une violation flagrante de la Convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, ratifiée par le Pérou le 26 septembre 2012 », a ajouté la Commission, qui a également souligné l’importance de que l’État garantisse qu’aucun acte de disparition forcée ne reste impuni.

L’exercice peut aider à prévenir une prise de poids excessive et à maintenir les gens en bonne santé.

Un tiers des adultes dans le monde risquent de contracter une maladie s’ils ne pratiquent pas suffisamment d’activité physique.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti mercredi que près d’un tiers (31 %) des adultes dans le monde, soit environ 1,8 milliard de personnes, n’ont pas atteint les niveaux d’activité physique recommandés en 2022.

Les dernières données révèlent une tendance inquiétante à l’inactivité physique chez les adultes, qui a augmenté d’environ 5 points de pourcentage entre 2010 et 2022.

Si la tendance se poursuit, l’agence s’attend à ce que les niveaux d’inactivité continuent d’augmenter pour atteindre 35 % en 2030.

L’agence recommande aux adultes de pratiquer environ 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée, soit 75 minutes d’activité physique intense par semaine.

Selon les données recueillies, l’inactivité physique reste plus fréquent chez les femmes que chez les hommes dans le monde, avec des taux d’inactivité de 34 % contre 29 %. De plus, les personnes de plus de 60 ans sont moins actives que les autres adultes, ce qui souligne l’importance de promouvoir l’activité physique chez les personnes âgées.

L’inactivité expose les adultes à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, le diabète de type 2, la démence et les cancers comme celui du sein et du côlon.

Saisie de cocaïne au port de Kingston, Jamaïque, en mars 2023.

Saisie de cocaïne au port de Kingston, Jamaïque, en mars 2023.

La production de cocaïne a augmenté de 20 % en 2022

Un nombre record de 2 757 tonnes de cocaïne ont été produites en 2022, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2021, selon le dernier Rapport mondial sur les drogues 2024.

Préparé par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le document révèle que l’augmentation de l’offre et de la demande de cocaïne a coïncidé avec une augmentation de la violence dans les États tout au long de la chaîne d’approvisionnementnotamment en Équateur et dans les pays des Caraïbes.

« La production, le trafic et la consommation de drogue continuent d’exacerber l’instabilité et les inégalités, tout en causant des dommages incalculables à la santé, à la sécurité et au bien-être des populations », a déclaré le directeur exécutif de l’agence.

Ghada Waly a ajouté qu’il est nécessaire de fournir un traitement et un soutien fondés sur des données probantes à toutes les personnes touchées par la consommation de drogues et d’investir beaucoup plus dans la prévention.

Concernant le nombre de personnes qui consomment des drogues, il a augmenté pour atteindre 292 millions en 2022, ce qui représente une augmentation de 20% en 10 ans.

L’agence estime que 64 millions de personnes dans le monde souffrent de troubles liés à l’usage de drogues, mais seule une personne sur 11 reçoit un traitement. En outre, seule une femme sur 18 souffrant de troubles liés à l’usage de drogues reçoit un traitement, contre un homme sur sept.

-