Vols de brousse méditerranéenne : démontage d’une photographie

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La Huppe fasciée (épupa épops) C’est un oiseau migrateur transsaharien assez commun dans les pâturages et les montagnes méditerranéennes.. Reconnaissable à son chant, son panache de plumes et son vol saisissant dans les vagues, c’est une espèce que l’on identifie dès qu’elle prend son envol ou qu’on l’entend chanter.

Un manteau de couleurs : démonter une photographie

Nous entrons dans un cacher entouré de chênes, une cachette où les photographes peuvent se cacher pour ne pas être vus, dès le matin, afin de profiter des premières lueurs du jour. Dans cette enclave, nous observons que une huppe individuelle survole fréquemment son perchoir habituel. Sa trajectoire autour de cette zone a tendance à suivre des schémas similaires, ce qui nous profite lorsque nous le photographions, car cela nous offre un point de vue et une perspective idéaux pour la photo que nous avons en tête.

Les données de prise de vue sont de 1250 ISO ; f/3,2; 1/10 000 s ; Appareil photo Sony A9III ; Objectif Sony FE 300 mm F2.8 OSS ; distance focale 200 mm ; trépied avec cardan

À l’aide de cette photographie, nous essayons de figer le départ à grande vitesse de la huppe de son habitat, car en effectuant continuellement le même voyage, nous pouvons prédire la direction qu’elle prendra. Dans ce cas, nous disposons d’un appareil photo de pointe qui permet une capture automatique de la mise au point à grande vitesse, avec suivi de l’œil du sujet, ainsi qu’une capacité d’obturation et une vitesse de prise de vue qui permettent d’obtenir des résultats très efficaces.

Ces équipements photographiques innovants actuellement sur le marché ont complètement révolutionné les règles en vigueur en matière de techniques de capture photographique. Cependant, nous expliquerons plus tard comment cette même photo peut être prise avec un appareil photo reflex numérique plus courant.

La lumière que nous offre cette heure de la journée est largement suffisante pour la prise de vue. Cet aspect nous permet d’ajuster l’ouverture à f/3,2 et de configurer une vitesse d’obturation de 1/10 000 secondes, avec la possibilité de filmer à 120 images par seconde. et que la caméra ne bloque pas.

A priori cela semble être une vitesse d’obturation excessive, puisqu’à 1/2500 ou 1/5000 on pourrait obtenir une image similaire. Cependant, lors d’un obturation au 1/10 000 à 120 images par seconde, En peu de temps, nous avons la possibilité de prendre des photos deux ou trois fois plus vite que dans une situation standard.. Autrement dit, nous avons réussi à obtenir trois images de plus du trajet de l’oiseau que si nous travaillions à moitié vitesse.

De cette façon, Cette image a été sélectionnée parmi tant d’autres qui composent une série, où la pose de l’oiseau, la position des ailes et le panache sont idéales. De même, il offre également un cadre flatteur, où la huppe complète une composition oblique, ressemblant à une flèche qui traverse l’image.

De même, cette image pourrait être réalisée à l’aide d’un appareil photo reflex numérique en configurant un préfocus sur le plan focal, détectant la trajectoire et la position du sujet autour du perchoir habituel, avec une vitesse d’obturation de 1/5000 ou 1/2500 secondes.

Dans le cas de la photographie prise, la mise au point a été réalisée par eye tracking depuis le moment où la huppe entre dans le cadre jusqu’à ce qu’elle en sorte. Malgré l’utilisation d’équipements de pointe, la grande vitesse de l’animal nécessite de réagir rapidement afin de garder une longueur d’avance sur l’oiseau pour ne pas lui couper les ailes et capturer toute sa silhouette.

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