Photo d’archives montrant un pétrolier traversant le canal de Suez, en Égypte.
Pierre Bischoff | Archives Pb | Getty Images
Les prix du pétrole brut ont chuté pour le quatrième jour jeudi, Israël s’étant abstenu de riposter immédiatement contre l’Iran après l’attaque aérienne sans précédent du week-end dernier, atténuant les craintes selon lesquelles le Moyen-Orient était au bord d’une guerre majeure.
Le contrat West Texas Intermediate pour mai a chuté de 36 cents, ou 0,42 %, à 82,34 $ le baril. Les contrats à terme sur le Brent de juin ont perdu 52 cents, ou 0,6%, à 86,77 dollars le baril. Le pétrole a cédé 4 % cette semaine alors que les traders réduisent la prime de risque géopolitique intégrée aux prix au cours des deux dernières semaines.
Le pétrole brut américain et l’indice de référence mondial sont tombés en dessous des prix atteints après la frappe aérienne israélienne contre le complexe diplomatique iranien à Damas, en Syrie, au début du mois, événement qui a déclenché la série d’hostilités actuelle.
Tamas Varga, analyste chez le courtier pétrolier PVM, a déclaré qu’il semble que la pression internationale sur Israël obligera le pays à répondre de manière « mesurée et modérée » à l’attaque iranienne du week-end. Les attaques de drones ukrainiens contre les infrastructures pétrolières russes ont également reculé, a déclaré Varga.
“Ceux qui ont une propension haussière sombrent dans l’apathie alors que la prime de risque provenant de la Russie et du Proche-Orient continue de s’éroder”, a déclaré l’analyste dans une note jeudi.
Outre la diminution de la prime de risque géopolitique, les prix chutent également en raison de l’accumulation de 10 millions de barils de pétrole aux États-Unis la semaine dernière, a déclaré Giovanni Staunovo, stratège chez UBS.
