Les services de renseignement pakistanais révèlent une opération de contrebande de pétrole iranien d’un milliard de dollars

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New Delhi, le 8 mai : Un rapport pakistanais récemment divulgué Les agences de renseignement ont dévoilé une révélation stupéfiante : la contrebande de pétrole iranien vers le Pakistan s’élève à plus d’un milliard de dollars par an, soit environ 14 % de la demande annuelle de pétrole du Pakistan.

Malgré les sanctions occidentales strictes, l’Iran a augmenté ses exportations de pétrole à des niveaux sans précédent au cours des six dernières années, générant un revenu annuel de 35 milliards de dollars, ont rapporté les médias internationaux et locaux.

Sur la scène internationale, le Pakistan risque de faire l’objet d’un examen minutieux de la part d’organismes de surveillance financière tels que le Fonds monétaire international (FMI) et le Groupe d’action financière (GAFI), mettant ainsi en péril une aide financière cruciale et sa position au sein de la communauté mondiale.

À mesure que les tensions s’intensifient au Moyen-Orient, le spectre de la surveillance accrue de la part de ces organismes s’élargit, suscitant des inquiétudes quant à la stabilité économique et à la réputation internationale du Pakistan.

Surnommé « Contrebande de pétrole iranien », le rapport de 44 pages, qui a fait surface dans les médias locaux après avoir été divulgué, met en lumière un commerce clandestin qui a prospéré au cours de la dernière décennie. À la suite des sanctions imposées par les États-Unis sur les exportations de pétrole iranien, Téhéran a cherché des marchés alternatifs, favorisant ainsi le commerce transfrontalier du pétrole avec le Pakistan.

Rien que l’année dernière, environ 1,02 milliard de dollars de pétrole et de diesel iraniens ont infiltré le Pakistan par la frontière irano-pakistanaise longue de 900 kilomètres. Cette activité illicite représentait non seulement une part importante de la consommation pétrolière du Pakistan, mais a également infligé des pertes financières substantielles, environ 820 millions de dollars, vaguement décrites comme préjudiciables au Trésor public pakistanais, qui comprenait des taxes et des droits, ainsi qu’une érosion des entreprises légitimes au sein du secteur pétrolier pakistanais. secteur.

Les médias ont rapporté que les opérations de contrebande se poursuivent, avec environ 2 000 véhicules traversant quotidiennement la frontière, transportant des barils de pétrole malgré les tensions entre les deux pays voisins, qui ont récemment dégénéré en échanges militaires.

Le Baloutchistan, la province la plus touchée par la contrebande, est déjà en proie à une violente insurrection séparatiste et à une pauvreté généralisée. Des millions d’habitants du Baloutchistan dépendent du commerce du pétrole pour leur subsistance, le considérant comme une économie informelle vitale. De nombreux dirigeants baloutches exhortent le gouvernement à réglementer le commerce plutôt qu’à y mettre fin.

Le rapport implique plus de 200 personnes, dont des responsables du gouvernement et de la sécurité, dans la facilitation de ce marché noir. Bien que le gouvernement n’ait pas encore publié de réponse officielle à ce rapport, des spéculations suggèrent que la fuite pourrait servir de prétexte pour réprimer le réseau de contrebande.

Sur le plan intérieur, le Pakistan risque, s’il perturbe la route de contrebande, d’entraîner des problèmes de sécurité, alimentant potentiellement le militantisme séparatiste et les activités criminelles.

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