La NASA commande à SpaceX le navire pour détruire la Station spatiale internationale

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La fin de la vie utile de la Station spatiale internationale approche.

Mariela de Diego 29/06/2024 15h30 5 minutes

Dès le début, on savait que la Station spatiale internationale (ISS) ne pourrait pas durer éternellement, étant donné que Votre équipement deviendrait tôt ou tard obsolète. On savait également que la date de péremption se situerait vers 2030 et que sa mise en circulation devait être effectuée de manière contrôlée pour éviter de nuire à la vie sur Terre.

Maintenant que la date approche, la NASA a commencé à planifier son retrait de son orbite. Cette semaine, l’Agence a fait l’annonce officielle : elle a accordé à l’entreprise SpaceX le contrat pour la fabrication du véhicule de déorbitation qui aura pour mission de remorquer l’ISS jusqu’à sa destination finale.

La société d’Elon Musk sera chargée de construire la fusée, selon le attribution d’un contrat pour 836 millions de dollars. Une fois le dispositif terminé, l’Agence se chargera de l’exploiter afin qu’il remplisse sa mission.

Le véhicule désorbité et l’ISS traverseront l’atmosphère et se désintégreront ensemble, de manière à ne mettre aucune population en danger.

“La sélection d’un véhicule américain de désorbitation pour la Station spatiale internationale aidera (…) assurer une transition sûre et responsable vers l’orbite terrestre basse à la fin des opérations de la station », a déclaré Ken Bowersox, administrateur associé de la direction des missions des opérations spatiales au siège de la NASA.

À quoi ressemblera la fin de la Station spatiale internationale ?

L’ISS a été lancée en 1998 et depuis, ce gigantesque Plateforme de 420 tonnes de la taille d’un terrain de footballa tourné autour de la Terre à une hauteur de 400 km.

Depuis 2000, date de l’arrivée du premier équipage, plus de 250 astronautes de 20 pays l’ont habité dans le cadre de plus de 3300 projets de recherche. L’ISS est devenue un emblème de la science et de la coopération internationale.

SSI
Plus de 3 300 projets de recherche ont été menés à l’ERA.

Depuis 1998, cinq agences spatialesCSA (Agence spatiale canadienne), ESA (Agence spatiale européenne), JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency), NASA (National Aeronautics and Space Administration) et la State Space Corporation Roscosmos, ont exploité la Station spatiale internationaleet chaque agence est responsable de la gestion et du contrôle du matériel qu’elle fournit », explique la NASA dans un communiqué.

Les agences ont évalué d’autres alternatives pour retirer l’EE de la circulationOUI, comment le pousser plus loin de la terre. Mais des dizaines de fusées seraient nécessaires pour élever la plate-forme vers une orbite plus élevée. La meilleure option pour l’éliminer est de le réintroduire sur Terre et d’assurer sa destruction par la chaleur de l’atmosphère.

Le processus débutera en 2026, dans lequel l’ISS sera autorisée à descendre naturellement vers la Terre, des 400 km actuels à environ 320 km. Une fois sur place, le dernier équipage sera envoyé, qui récupérera les éléments ou équipements à préserver.

Puis, à partir de 2030, la fusée SpaceX entamera sa mission de remorquage de la structure jusqu’à une hauteur de 120 km, d’où elle débutera son entrée effective dans l’atmosphère, à 29 000 km/h.

A cette vitesse, comme l’expliquent les spécialistes de l’agence, les panneaux solaires seront arrachés de la structure. Puis, en quelques minutes, le reste des panneaux et de la structure sera détruit par frottement.

Selon des calculs précis, tous les restes de la station qui survivent à la rentrée tomberont à Point Nemoun secteur de l’océan Pacifique situé entre la Nouvelle-Zélande et l’Amérique du Sud, qui est souvent utilisé comme dépôt pour les objets renvoyés de l’espace.

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