Les appels d’offres s’espacent, mais ils confirment la continuité

Les appels d’offres s’espacent, mais ils confirment la continuité
Les appels d’offres s’espacent, mais ils confirment la continuité
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Presque dès le début de l’administration, BOPREAL a été proposé par l’équipe économique comme un élément important de sa stratégie de transition. C’est le bonus pour importateurs avec des dettes commerciales antérieures au 12 décembre, qui est souscrite en pesos mais est libellée en dollars et qui vise plusieurs fronts à la fois : elle a été conçue pour décompresser la situation des dettes à l’importation (qui continuent également de croître en raison du paiement système échelonné mis en œuvre par l’administration actuelle), pour aspirer des pesos, dollariser une partie de la dette rémunérée de la BCRA et alléger la pression sur les dollars financiers.

Dans les séries 1 et 2, la BCRA a épuisé deux quotas de 5 milliards de dollars et de 2 milliards de dollars. Pour le troisième, un montant cible de 3 milliards de dollars avait été fixé, mais dans cinq appels d’offres, il n’a atteint qu’un tiers de ce qui était prévu.

Il se trouve que, comme Ambito l’avait prévu, Les caractéristiques de la série 3 la rendent moins attractive que les précédentes pour les importateurs. Les obligations de cette série sont autorisées au transfert et à la négociation sur le marché secondaire, portent intérêt en dollars au taux annuel nominal de 3 % et sont amorties en trois versements trimestriels, de novembre 2025 à mai 2026. Mais, selon les opérateurs, il Il y a deux facteurs de sa structure qui jouent en sa défaveur : d’une part, elle a des durées d’amortissement plus longues que la série 2 (qui reçoit des flux de devises depuis le milieu de cette année) et, d’autre part, elle n’inclut pas d’avantages fiscaux. que possédait le premier (qui ne payait pas de taxe PAIS et pouvait être utilisé pour annuler des obligations auprès de l’AFIP).

Un autre facteur qui le rendait moins attractif était la compression de l’écart de change.. La chute des paiements en espèces avec règlement (CCL) à partir de février et la stabilisation ultérieure en dessous de 1 100 dollars (en raison de l’offre sur le marché des paiements en espèces avec règlement générée par le dollar mixte pour les exportateurs) a finalement rendu la tâche plus difficile pour les importateurs. Il est plus pratique d’acheter CCL pour régler vos dettes puis souscrire à la série 3 du BOPREAL et télécharger le titre sur le marché secondaire.

Pour ces deux raisons, les opérateurs soulignent qu’un décollage rapide de la demande de BOPREAL série 3 lors des prochaines affectations primaires de la BCRA semble difficile. Il a néanmoins réalisé de bons rendements sur le marché secondaire, avec une hausse d’environ 8% au cours de la première quinzaine d’avril.

Dette commerciale, réserves et BOPREAL

Entre autres objectifs, BOPREAL vise à organiser une partie du stock important de dette commerciale hérité, qui a fortement augmenté en 2023 dans un contexte de pénurie de devises exacerbée par la sécheresse. Mais le schéma appliqué par l’équipe économique actuelle n’a pas empêché la génération de nouveaux passifs d’importations : en fait, elle s’est fortement accélérée ces derniers mois.

Entre décembre et février (dernières données officielles disponibles), paiements à l’importation atteints 9,4 milliards de dollars, un montant qui dépasse de loin les 7,491 millions de dollars acheminés via BOPREAL dans la même période. La BCRA a mis en place en décembre un système d’accès échelonné au dollar officiel pour annuler les achats à l’étranger, qui pour la plupart des produits s’élevait à quatre versements de 25 % chacun.

Ainsi, en décembre, à peine 17 % des importations réalisées ont été payées ; en janvier, 23 % ; et en février, 41 %. Cela a ouvert une fenêtre de quatre mois qui a permis à la Banque centrale de passer l’été avec des achats nets de devises d’environ 8,526 millions de dollars entre le 11 décembre et le 29 février. Cependant, ces achats étaient également inférieurs à la nouvelle dette commerciale générée, donc Sans le paiement des importations, il n’y aurait pas eu de reconstitution des réserves.

Entre avril et mai, l’écart entre les importations réalisées et les importations payées aura tendance à se réduire. C’est alors que le Gouvernement parie sur l’accélération des achats de devises dans le cadre de la grande récolte. Parallèlement, l’agriculture pousse à une amélioration de la valeur perçue de ses céréales, soit via une hausse du taux de change (ce que le Gouvernement refuse), soit une réduction des prélèvements (ce qui entre en contradiction avec l’objectif budgétaire), dans un contexte de baisse des prix. prix internationaux.

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