La décision forte prise par Propal, entreprise du Groupe Carvajal, face à la crise de l’industrie papetière

La décision forte prise par Propal, entreprise du Groupe Carvajal, face à la crise de l’industrie papetière
La décision forte prise par Propal, entreprise du Groupe Carvajal, face à la crise de l’industrie papetière
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09h02

Propal, une entreprise appartenant au Groupe Carvajal avec plus de 60 ans d’expérience dans le secteur du papier, a annoncé la mise en œuvre de des plans de retraite volontaire pour leurs salariés. Cette décision est prise en réponse à les conditions difficiles que traverse l’industrie papetière, comme l’a communiqué l’entreprise.

« En pensant aux personnes qui nous accompagnent dans leur travail et dans l’optique de préserver l’entreprise comme source de création d’emplois, nous oblige à repenser les dépenses en général, c’est pourquoi diverses stratégies ont été développées qui permettent de s’adapter aux nouvelles réalités. de compétitivité et les marchés auxquels nous participons », lit-on dans la lettre publiée par l’entreprise signée par sa vice-présidente, Victoria Eugenia Arango.

Propal a ensuite présenté à ses travailleurs que, dans le cadre des stratégies visant à garantir la pérennité de l’entreprise, un plan de retraite volontaire a été conçu avec des alternatives pour ceux qui souhaitent profiter de cette option.

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La première option s’adresse aux salariés qui sont à trois ans ou moins de la pension de vieillesse. Pour eux, Propal a annoncé une aide volontaire non salariale équivalente à un pourcentage du dernier salaire moyen pour le temps restant pour accéder à la pension légale. Ainsi que la continuité du Régime Complémentaire de Santé pour le travailleur et son groupe familial de base, et la couverture dans les polices collectives proposées par l’entreprise.

Quant à la deuxième option, correspondant aux salariés qui sont à plus de trois ans de la pension de vieillesse, l’entreprise a précisé qu’il y aura une prime non salariale équivalente à la valeur de l’indemnité légale en cas de rupture du contrat de travail sans motif valable. De même, une somme d’argent équivalente à trois salaires de base ou variables (le cas échéant), et trois mois de couverture dans l’EPS et le plan complémentaire du groupe familial de base (en argent, ajouté à la prime de retraite).

Donc, L’industrie papetière colombienne est confrontée à une grave crise qui touche à la fois les entreprises et l’économie forestière. Par exemple, la Fédération nationale des industries du bois (Fedemaderas) a alerté sur cette situation, soulignant que les activités forestières, d’extraction du bois, de transformation du bois, de pâte à papier, de papier et de carton, ainsi que la fabrication de meubles, ont connu des baisses significatives au cours du premier trimestre de l’année. l’année. Ces secteurs ont diminué respectivement de 12,8%, 3,2% et 8,3%.

Malgré les avertissements, Les syndicats du secteur ont assuré que le président Gustavo Petro n’a pas prêté suffisamment d’attention au syndicat, ce qui a conduit des entreprises comme Propal, du groupe Carvajal, à prendre des mesures drastiques. En outre, l’Association colombienne de l’industrie de la communication graphique (Andigraf) a signalé que le secteur graphique est également confronté à une pénurie de papier et de carton. La crise, aggravée par la pandémie et les problèmes d’approvisionnement, a impacté les prix du papier dans le pays.

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