Indra crée sa filiale spatiale pour entreprendre le rachat d’Hispasat

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Le conseil d’administration de l’entreprise technologique prévoit de donner aujourd’hui son feu vert au début du processus d’acquisition de l’entreprise satellitaire de Redeia. Indra envisage également l’acquisition de Santa Bárbara.

Indrale groupe informatique et de défense, approuvera aujourd’hui lors de son assemblée générale la ségrégation de l’activité spatiale, pour créer une nouvelle filiale, Indra Espacio, qui sera l’un des vecteurs de croissance de l’entreprise. Entreprise espagnole à l’avenir.

En fait, dans le nouveau plan stratégique d’Indra, présenté en mars, il est prévu que le Entreprise spatiale supposons environ 1 000 millions de chiffre d’affaires d’ici 2030, ce qui représenterait environ 10 % de l’activité totale du groupe, puisque pour cette année-là, le plan stratégique prévoit qu’Indra facturera 10 000 millions d’euros.

La création de cette filiale sera le signal de départ pour aborder le rachat de Hispasat, la société d’exploitation de l’activité satellitaire contrôlée par le groupe énergétique Rédeia.

À cette fin, le conseil d’administration d’Indra autorisera probablement aujourd’hui l’entreprise à entamer le processus formel d’acquisition, comme l’ont confirmé des sources bien informées à EXPANSIÓN. Cela signifie, entre autres, le début d’un processus d’analyse exhaustif (due diligence) qui n’a pas encore été lancé.

Le problème du prix

L’un des obstacles importants auxquels se heurtait la tentative d’acquisition de Hispasat de la part d’Indra est d’être d’accord sur le prix, car Indra considère que la valeur d’Hispasat – comme celle de la plupart des entreprises satellitaires conventionnelles – a diminué ces dernières années, ce avec quoi, comme on pouvait s’y attendre, Redeia ne sera pas d’accord.

Rédeia Elle a définitivement finalisé l’acquisition de 89,68% d’Hispasat le 13 novembre 2019, pour 933 millions d’euros. Cela signifiait valoriser 100 % de l’entreprise à 1 040 millions d’euros.

Après l’acquisition de l’entreprise d’électricité, le participation d’Hispasat Il a été distribué à hauteur de 89,68% pour Redeia, 7,41% pour Sepi et 2,91% pour le CDTI, ces deux derniers organismes étatiques dépendant du Gouvernement.

Plus de concurrence

Toutefois, la forte augmentation de la concurrence sur le segment des satellites – avec l’essor des projets en orbite basse, avec lien étoile en première ligne, c’est la baisse des prix de ces services. Par exemple, Starlink commercialise ses services d’accès Internet en Espagne à 29 euros/mois, en dessous des 35 euros du prix auquel il commercialise son service. Hispasatqui reçoit une subvention de l’État pour baisser le prix.

C’est pour cette raison que l’entreprise de technologie et de défense considère que le prix le plus ajusté de l’entreprise de satellites serait désormais d’environ 800 millions d’euros, soit 20% de moins que le prix payé par Redeia il y a cinq ans. La négociation finale pour Hispasat apparaît donc complexe.

Cependant, le poids et l’influence considérables du gouvernement dans les deux entreprises – même si elles sont formellement privées – joueront, comme on pouvait s’y attendre, un rôle d’arbitrage fondamental entre les deux.

Rédeia Elle est détenue à 20% par la holding d’État. Sépi -qui dépend du ministère des Finances dirigé par María Jesús Montero-, et qui a une influence directe sur la nomination de sa direction, dirigée par l’ancienne ministre socialiste du Logement, Beatriz Corredor, depuis février 2020.

Dans le cas d Indra, Sepi est le premier actionnaire avec 28% du capital et compte trois administrateurs. D’ailleurs, son le président est Marc Murtra, un cadre lié au PSC, et qui est aussi un mécène du Fondation La Caixa.

Sainte Barbara

D’autre part, parmi les projets qu’Indra parvient à accroître sa présence dans le secteur de la défense et à devenir le grand champion national du secteur, il y a l’achat de Systèmes Santa Barbarale fabricant d’armures militaires appartenant au géant américain de la défense Dymanique générale.

Faire d’Indra le super holding espagnol de défense industrielle est l’un des objectifs stratégiques du gouvernement dans ce domaine et, à cet effet, il a nommé Indra comme coordinateur du nouveau programme d’avions de combat FCAS. Indra veut également prendre le contrôle du motoriste aéronautique à moyen terme ITP -détenu par Bain Capital-dont elle contrôle une participation de 9,5%.

Santa Bárbara s’aligne sur le gouvernement

Le gouvernement, à travers le ministère de la Défense, continue de manœuvrer pour renforcer la position d’Indra en tant que champion national de la Défense. En effet, il a rencontré la semaine dernière les dirigeants de General Dynamics, propriétaire de Santa Bárbara Sistemas, pour faire face à une éventuelle acquisition d’Indra ou pour lui donner un plus grand pouvoir dans l’actionnariat de la joint-venture Tess Defence, qui développe le véhicule blindé 8×8. avec Escribano et Sapa. Pour faire taire les rumeurs, Santa Bárbara a publié hier un communiqué interne, auquel ce journal a eu accès, dans lequel il reconnaît des rencontres avec l’Exécutif. “General Dynamics a exprimé son engagement et son alignement sur la politique industrielle du ministère de la Défense”, lit-on dans le texte, qui ajoute qu’il travaille avec les partenaires de Tess “pour renforcer la gouvernance” du consortium. “Ce renforcement se traduira par une exécution plus efficace des programmes attribués à Tess, ainsi que par la présence de Santa Bárbara dans ceux-ci.”

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