Agrosevilla enregistre un chiffre d’affaires record de 200 millions

-

La pénurie d’olives due aux mauvaises récoltes a fait monter en flèche le prix de ce produit.

Le producteur espagnol d’olives de table Agroseville a profité de son positionnement international pour clôturer l’année dernière avec une augmentation de son chiffre d’affaires et ajouter sa cinquième année consécutive de revenus records.

La hausse s’explique par le fuforte augmentation des prix et pénurie de matières premières, conséquence de la récolte réduite en raison des conditions météorologiques, notamment en raison de la sécheresse qui a frappé Espagne Au cours des derniers mois.

L’entreprise a clôturé l’année dernière avec un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros, soit une croissance de 4 % par rapport à 2022. Grâce à ces données, l’entreprise espagnole a réussi à améliorer ses revenus de 30 % au cours des cinq dernières années. L’entreprise, composée de 12 coopératives, attribue cette amélioration de ses ventes à sa présence internationale – elle opère dans 70 pays – où elle concentre 90 % de son chiffre d’affaires annuel.

L’Espagne et le Portugal concentrent 11 % de l’activité mondiale de l’entreprise, après une croissance de 22 % sur un an. En outre, Agrosevilla opère dans États-Unis, Arabie Saoudite, Corée du Sud, Royaume-Uni, Canada ou Russieentre autres régions.

deux piliers

Le PDG d’Agrosevilla, Julio Roda, a souligné hier que l’augmentation du chiffre d’affaires annuel s’explique avant tout par deux piliers : l’Europe de l’Est et l’Union européenne (centre et nord). Il a en outre souligné la “forte concurrence” de l’Egypte, qui profite des récentes mauvaises récoltes en Espagne.

L’exportation d’olives espagnoles a particulièrement souffert l’année dernière, avec une baisse de 14% de son volume en tonnes, en raison de l’inflation mondiale et de la mauvaise récolte. Malgré cela, Agrosevilla a atteint une part de 14,2% de toutes les exportations nationales d’olives de table, un chiffre supérieur à 2022.

“Nous avons dû faire face à une très mauvaise récolte, en raison de la sécheresse persistante, ce qui nous a amené à améliorer nos pratiques opérationnelles”, explique le président du producteur d’olives, Gabriel Cabello.

-