La Galice paiera une amende de plusieurs millions de dollars pour le procès-verbal ouvert par la CNV pour utilisation déloyale des mises de BCRA

La Galice paiera une amende de plusieurs millions de dollars pour le procès-verbal ouvert par la CNV pour utilisation déloyale des mises de BCRA
La Galice paiera une amende de plusieurs millions de dollars pour le procès-verbal ouvert par la CNV pour utilisation déloyale des mises de BCRA
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Par une communication officielle, le Groupe Financier Galice a proposé de payer volontairement l’amende imposée par la Commission nationale des valeurs mobilières (CNV) pour un montant de 28,837 millions de dollars après que le régulateur a engagé une procédure judiciaire à son encontre pour utilisation déloyale des « puts » de la Banque centrale (BCRA).

“Je me dirige vers ça Commission de la valeur nationale (la CNV) afin d’informer que la BCRA a débité aujourd’hui la somme de 28.837.892.152,80 $ du compte courant du Banco de Galicia en guise d’acceptation d’une proposition faite par la Banque Centrale offrant volontairement une réparation complète pour le prétendu dommage que la BCRA affirme avoir souffert de l’exercice “d’une option de liquidité par la Banque au mois de février 2024” et sans inclure d’éventuelles sanctions dérivées de la réglementation BCRA.

“Une telle offre a été faite dans le but de restaurer la confiance historiquement construite par Banco Galicia avec la BCRA, tout au long de sa longue histoire, ainsi que de réparer sa réputation et celle de ses sociétés liées et des personnes résumées par cette Commission, qui a été affectée par la diffusion publique de l’affaire. La proposition susmentionnée a été faite sans reconnaître aucun fait ou droit lié aux circonstances faisant l’objet d’une enquête par la CNV”, indique le communiqué de Galicia.

L’antécédent

Le régulateur a ouvert une enquête sur l’une des opérations jugées suspectes réalisées en février dernier. Ce serait ce qu’on appelle commerce de lavage (transactions artificielles) dans la gestion des titres de créance. Avec cette décision, la Galice aurait gagné plus de 23 milliards de dollars.

L’accusation de la CNV était basée sur une notification de la Banque centrale concernant des manœuvres contestées avec les titres de la dette publique en charge de la Galice pour gonfler artificiellement leur prix (wash trade) et ensuite collecter une assurance (puts) garanti par la Banque centrale, selon le résumé ouvert par l’organisme de régulation du marché.

La Galice a eu connaissance de l’enquête mardi soir. Suite à cela, cela a commencé “une enquête interne pour analyser les opérations et les processus de contrôle mis en cause et répondra à la CNV dans les délais prévus.”

De la banque, à ce moment-là, ils ont reconnu lorsqu’on leur a demandé Portée que “la CNV enquête sur une éventuelle infraction réglementaire due à l’exercice d’une option de vente par Banco Galicia contre la BCRA, à un prix qui aurait été supérieur à celui qui aurait correspondu sans tenir compte de certaines transactions réalisées par les sociétés liées”.

Pourquoi Banco Galicia fait-elle l’objet d’une enquête ?

“Diverses émissions d’obligations réalisées par le Trésor ont donné aux banques participantes la possibilité d’acheter des put, ce qui confère le droit de vendre lesdites obligations à la BCRA comme option de liquidité. Bien que la Banque ait exercé plusieurs put dans le cours normal de ses affaires, le prix à laquelle le put a été exercé à la date susmentionnée fait particulièrement l’objet d’une enquête”, citait alors un communiqué de la CNV.

L’enquête a ciblé un ensemble d’opérations de marché réalisées par Banco Galicia avec le double obligation à échéance janvier 2025 (TDE25). Plus précisément, une opération réalisée le 19 février est examinée. Deux minutes avant la fermeture du marché, la CNV a détecté un volume très élevé d’échanges de cette obligation sur le marché de gros du MAE.

Cette dynamique s’est répétée, selon la CNV, le 20 février, avec un montant négocié plus élevé que d’habitude pour cette même obligation, ce qui a entraîné une augmentation de son prix sur le marché.

Le lendemain, le Banque de Galice a précisé son « option de liquidité » (put, dans le jargon financier), une ressource que la BCRA a activée pour certaines obligations qu’elle garantit au aux entités la possibilité de percevoir, avant l’échéance, la valeur en pesos de ces titres de créance.

“L’effet monétaire expansif, conséquence de cette exécution, s’est élevé à 112,794 millions de dollars, soit 23,072 millions de dollars de plus que celui résultant de l’exercice au prix extrapolé”, indique l’enquête de la CNV.

“Les opérations réalisées dans le type TDE25 en date du 19/02/2024 et du 20/02/2024 dénotent l’intervention desdites sociétés appartenant au même Groupe Financier, celle-ci étant convenue entre l’une ou l’autre société du Groupe comme contrepartie”, dit l’accusation, qui vise Banco Galicia, Galicia Securities et Inviu – trois sociétés contrôlées par le Groupe. Dans le même temps, il ajoute que « ladite pratique pourrait être encadrée dans celle reconnue par la doctrine comme le wash trade ou « négociation lavée ».

Concrètement, la CNV a recherché si ces opérations entre sociétés d’un même groupe visaient à augmenter artificiellement la valeur des actifs, afin d’obtenir un plus grand profit de l’exécution des put.

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