7 films incontournables sur le Débarquement en Normandie

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Pour le haut commandement allié, il s’agissait Opération Neptune. Dans la mémoire populaire, son nom a été ‘Jour d’. Et pour les proches 11 000 morts que cette bataille a laissé sur les plages du nord-ouest de la France, débarquement en Normandie (6 juin 1944) fut ni plus ni moins le carnage définitif de la Seconde Guerre mondiale.

Premier chapitre du Opération Overlord, Le projet allié visant à ouvrir le front occidental en Europe et à déstabiliser les forces de l’Allemagne nazie, le jour J est resté la plus grande invasion maritime de l’histoire. Son ampleur cyclopéenne, son importance dans le conflit, la stature des noms impliqués (Dwight Eisenhower, Omar Bradley, Erwin Rommel, Gerd von Runstedt…) et ses chiffres de victimes stimulent l’imagination du public, mais aussi celle des cinéastes, depuis 80 ans.

Même si peu de films ont abordé l’atterrissage lui-même, compte tenu du défi que cela représente en termes de budget et de mise en scène, Le Débarquement en Normandie a son propre chapitre dans l’histoire du cinéma. Nous vous proposons ici les films à voir pour fêter son anniversaire.

“Il faut sauver le soldat Ryan” (Steven Spielberg, 1998)

Il faut être Spielberg pour oser faire une chose pareille : reconstituer avec style le débarquement de Normandie, avec une très longue scène dans laquelle on voit les GI américains (parmi eux, Tom Hanks) être massacré à Omaha Beach… et utiliser une telle vantardise comme prologue à un film de près de trois heures. Si le vieil adage hollywoodien conseille de commencer un film par un tremblement de terre, le réalisateur de Rencontres dans la troisième phase Il n’a pas hésité à lancer son propre carnage historique.

“Le jour le plus long” (K. Annakin, A. Marton, G. Oswald, B. Wicki, 1962)

Avant de Sauvez le soldat Ryan, Ce blockbuster était l’archétype de la représentation du Jour J au cinéma. Avec un casting rempli de stars établies (de John Wayne à Richard Burton en passant pour Caillé Jürgens et Jean-Louis Barrault) ou consacrer (sans aller plus loin, un jeune Sean Connery), une équipe multinationale de réalisateurs et filmant dans les scènes authentiques du débarquement, Le jour le plus long Il reste le modèle de nombreux blockbusters de guerre.

“Red One : Division de choc” (Samuel Fuller, 1980)

Vétéran distingué de la série B la plus guérilla, Sam Fuller (Couloir sans retour, Yuma, La Maison du Bambou) C’était également un vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui a utilisé ses souvenirs dans ce classique. Dirigée par Lee Marvin, sergent terrifiant s’il en est, un peloton de soldats de la I Infantry Division américaine (parmi eux, Marc Hamill) visite certains des théâtres les plus sanglants du conflit, dont la Normandie.

“Garbo, l’espion” (Edmond Roch, 2009)

Malgré l’iconographie que nous connaissons tous, le jour J ne consistait pas seulement à lancer des vagues de soldats contre les fortifications nazies. La préparation du débarquement comprenait un travail de renseignement aussi minutieux que fou… et avec un Catalan à bord. Ce docudrame raconte les exploits de Juan Pujol, l’agent double caché dans l’Espagne franquiste qui a réussi à tromper le haut commandement nazi avec de fausses informations sur les données d’atterrissage.

“Le défi des aigles” (Brian G. Hutton, 1968)

Les préparatifs de l’opération Neptune sont la macguffin de ce classique du film de commando, dans lequel on retrouve Richard Burton. Et bien accompagné aussi: récemment arrivé d’Almería, Clint Eastwood Troquez le poncho contre l’uniforme dans ce film sur une équipe alliée ayant pour mission de sauver (ou de faire taire, s’il n’y a pas d’autre choix) un général capturé par les nazis.

«La violence de Kelly» (BG Hutton, 1970)

Selon le récit officiel, les soldats qui ont survécu au débarquement de Normandie ont participé à de nombreuses batailles épiques (des Ardennes à Berlin) jusqu’à la fin de la guerre. D’après ce film, certains d’entre eux (comme Clint Eastwood, lui aussi vêtu de kaki, et un Donald Sutherland attaqué) passe de l’héroïsme au lancement d’une course folle à la recherche de l’or caché par les Allemands dans leur retraite. Cette dernière version, bien que douteusement historique, est beaucoup plus drôle.

«Suzerain» (Julius Avery, 2018)

Bien qu’il partage son titre avec le drame de guerre sorti en 1975 (un film bien plus sérieux, où finit-il), ce film produit par J.J. Abrams Il sert à démontrer que le débarquement de Normandie a servi de prémisse à des titres de toutes sortes… y compris de terreur. Sans aller plus loin, n’importe qui dirait qu’un peloton de paracas Les Américains seraient confrontés à de sombres expériences dédiées à la création de super soldats nazis pour faire face à l’invasion de l’Europe.

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