Le Jardin du désir, de Paul Schrader, est plus ce qu’il cache que ce qu’il montre

Le Jardin du désir, de Paul Schrader, est plus ce qu’il cache que ce qu’il montre
Le Jardin du désir, de Paul Schrader, est plus ce qu’il cache que ce qu’il montre
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En 2022 Paul Schraderaprès avoir présenté un an plus tôt Le compteur de cartes à la Mostra de Venise, il revient pour recevoir un Lion d’Or d’honneur et, accessoirement, exposer une de ces histoires que le scénariste de Conducteur de taxi et Taureau sauvage. Une histoire de rédemption.

Dans The Garden of Desire, l’Australien Joel Edgerton incarne Narvel Roth, un gars qui travaille comme jardinier et qui gère les terrains du grand domaine Gracewood avec son équipe. Il est réservé et méticuleux.

La ferme appartient à Norma Haverhill (Sigourney Weaver), qui s’inquiète davantage des préparatifs d’un gala et des orchidées qui vont être vendues aux enchères.

Mais quand après le dîner, Norma demande au jardinier de l’emmener au lit, eh bien, on s’aperçoit qu’il se passe autre chose entre les deux personnages.

Joel Edgerton est le jardinier du titre original, avec des tatouages ​​qui… Photos Impact Cinema

Schrader montre la passion botanique de Narvel dans les métaphores que le personnage écrit dans son journal. «Le jardinage est un pont vers l’avenir», «Les graines de l’amour poussent comme les graines de la haine» entend-on. Les méditations pourraient être mises de côté lorsque la petite-nièce de Norma, Maya (Quintessa Swindell, Cyclone sur les lieux), arrive. Adam noir), à qui la propriétaire des lieux demande de s’occuper d’elle et de lui apprendre les tâches du jardin.

Ils ne se sont pas vus depuis des années, Maya est « métisse », ses parents sont morts et elle a besoin d’un travail. C’est aussi une opportunité, dans l’un d’entre eux, de changer de vie.

Construction d’antihéros

La capacité de Paul Schrader à construire des antihéros à partir de son scénario est connue. Ce sont des personnages en pleine confusion intérieure, qui ont péché dans le passé et traversent une étape de rédemption ou la recherchent.

Sigourney Weaver est la propriétaire du domaine où se trouvent les jardins.

La question est de savoir s’ils le méritent.

Le protagoniste a des tatouages ​​sur le dos, que nous ne gâcherons pas, mais qui parlent d’un passé, comment dire, violent, à l’opposé de ce que l’on voit actuellement.

La relation entre Narvel, Norma et Maya retracera avec des pics de tension, mais sur le plan narratif, Schrader n’utilise jamais de soulignement épais. Même s’il ne laisse pas les trois faire ce qu’ils veulent, car l’histoire a un développement et une fin clairs.

Avec l’émergence de Maya, la bibliothèque déménage à Narvel.

Les actions sont mesurées, il n’y a pas d’excès, même si à certains moments il serait parfaitement compréhensible qu’ils réagissent de manière moins sereine.

Le Jardin du Désir (son titre original est plus subtil : Maître Jardinier) est un Schrader mineur, comparé à tout ce que le réalisateur de Days of Fury était capable de donner jusqu’à il y a quelques années.

« Le jardin du désir »

Drame. États-Unis, 2022. Titre original: « Maître jardinier ». 111′, SAM13. De: Paul Schrader. Avec: Joel Edgerton, Sigourney Weaver, Quintessa Swindell, Esai Morales. Pièces: Cinépolis Recoleta, Houssay et Pilar, Vitrine Norcenter.

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