Ryan Gosling a joué ce super-héros avant qu’il ne devienne à la mode

-

Il n’y a pas de genre ni de rôle qui résiste Ryan Gosling. L’acteur du moment est capable de nous émouvoir avec son bronzage impossible et ses cheveux blonds peroxydés dans le rôle de Ken dans Barbie, mais avant de tomber amoureux, nous dansions dans les rues de Los Angeles en La La Terre (2016), en tant que conducteur taciturne dans Conduire (2011) ou la construction de maisons en Le journal de Noa (2004).

Le Canadien a tout fait et tout bien fait, même s’il semble avoir résisté au genre dominant ces dernières décennies : le cinéma de super-héros. S’il est vrai qu’il n’a pas participé à la bataille acharnée entre Marvel et DC à l’écran, l’acteur a bel et bien participé à sa journée à un pari de capes et de collants.

Si vous êtes un fan inconditionnel de Gosling et que vous ne savez pas de quoi nous parlons, ne vous en faites pas. La production en question est Les Incroyables (1999), un court métrage de 23 minutes diffusé à la télévision, comme indiqué Collisionneur. Bien sûr, son casting n’est pas gaspillé : outre le Canadien, il a à son générique Tim Curry et lui-même Steve Carell, avec qui Gosling travaillera à nouveau des années plus tard dans Amour fou et stupide (2011).

“Les Incroyables” et le super-héros de Ryan Gosling

Ryan Gosling dans “Les Incroyables”
Cinémanie

Ce court de Ed Salomon (scénariste de L’incroyable voyage de Bill et Ted ou Hommes en noir) créé en 1999 et faisait suite aux « Incroyables », un groupe de super-héros à la retraite de la classe ouvrière. Collisionneur les décrit ainsi : “Comme si les Avengers et la Justice League quittaient leur travail quotidien, déménageaient en banlieue, avaient des enfants et se retrouvaient tous les mois pour jouer au poker.”

Gosling, qui avait 18 ans à l’époque, incarne Josh, le fils adolescent d’Action Armstrong (Corbin Bernsen), le leader du groupe. Son personnage a des pouvoirs qu’il gaspille pour des choses absurdes comme faire un dunk au basket en profitant du fait qu’il peut voler.

Ainsi, bien avant des titres irrévérencieux comme Dead Pool soit Les garçons Changer les règles du genre super-héros, ce court métrage a déjà osé ​​lui donner une tournure comique. Leur pouls ne tremblait pas lorsqu’il s’agissait de se moquer du lycra et des costumes peu flatteurs, ainsi que de la maladresse de Josh lorsqu’il s’agissait d’utiliser ses dons.

Bien qu’aucun des protagonistes ne parvienne à éclipser les super-vilains à la retraite Vaudevillain et Hershel, interprétés respectivement par Tim Curry et Steve Carell. Leurs performances sont si histrioniques et caricaturales que, même si elles durent quelques minutes à l’écran, elles constituent la partie la plus mémorable du film.


Millie Bobby Brown sur une affiche de

Les Incroyables semble être le pilote de ce qui aurait pu être une série hilarante sur les vicissitudes quotidiennes (et absurdes) d’ex-héros d’âge moyen utilisant leurs pouvoirs pour les actions les plus banales. Un pari en avance sur son temps à bien des égards, qui aurait bien pu être précurseur des productions de super-héros les plus décomplexées.

Ce court métrage est également un autre exemple des talents de Tim Curry et Steve Carell, et la première preuve du sens comique de Gosling. La seule incursion du Canadien dans le monde des capes et des collants (jusqu’à présent) vaut le détour.

Voulez-vous être au courant de toutes les dernières nouveautés en matière de films et de séries ? Inscrivez-vous à notre newsletter.

-