Le Pape aux séminaristes : Jésus les veut dans des terres vides pour les remplir de Dieu

Le Pape aux séminaristes : Jésus les veut dans des terres vides pour les remplir de Dieu
Le Pape aux séminaristes : Jésus les veut dans des terres vides pour les remplir de Dieu
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Aujourd’hui samedi, Francisco a reçu la communauté du Séminaire de Burgos en Espagne. Il leur a conseillé de se préparer à remplir le cœur de Dieu, en marchant deux par deux, amenant Dieu sur les terres vides. Abandonnez-vous à Dieu en toute confiance. Qu’ils se débarrassent des fausses sécurités humaines.

Patricia Ynestroza – Cité du Vatican

Le Pape, en recevant le séminaire de la ville espagnole de Burgos, a exprimé sa joie de voir dans la communauté une « mosaïque de races, de cultures, d’âges qui se sont réunis pour répondre ensemble à l’appel de Jésus au sacerdoce ministériel ». Et qu’ils ont choisi le séminaire de Burgos, que le Pape a déjà visité et qui est un lieu dans le monde qui, leur a-t-il dit, était peut-être impensable pour beaucoup ; une terre riche en histoire et en traditions, avec un peuple fort « à cause du climat et des coutumes », mais que vous définissez désormais comme « l’Espagne vidée ».

Terres vides : remplissez-les de Dieu

Concernant ce terme qu’ils ont fait référence au Pape, il leur a dit qu’en réfléchissant sur la raison pour laquelle Dieu les a amenés là où ils se trouvent, la réflexion peut partir du passage de Saint Luc dans lequel Jésus envoie ses disciples « là où il avait l’intention d’y aller. “Il” (LC 10.1).

« C’est un bon critère de discernement et d’examen, puisque nous pouvons le traduire à notre réalité, avec quelques mots simples : « Jésus veut que je sois sur cette terre vide pour la remplir de Dieu », c’est-à-dire pour que je le rende présent. parmi mes frères, pour qu’il bâtisse une communauté, bâtisse une Église, un Peuple »

Marchez deux par deux

Et cet objectif, leur a dit François, est atteint en étant un groupe hétérogène qui connaît l’accueil et l’enrichissement mutuel. Sans charité envers Dieu et nos frères, sans marcher « deux à deux » – comme continue de dire l’évangéliste – nous ne pouvons pas amener Dieu.

Faites preuve d’une disponibilité absolue envers Dieu, leur a-t-il dit, en le « suppliant » de nous « envoyer », même si nous semblons petits face à un si grand travail : la moisson. Après l’attitude d’abandon et de confiance, que le vide ne soit fait que dans nos cœurs pour accueillir Dieu et notre frère. Et il leur conseilla de se débarrasser des fausses sécurités humaines.

« Avoir Dieu en nous nous remplit de paix, une paix que nous pouvons communiquer, que nous pouvons apporter dans toutes les villes et que nous souhaitons pour chaque foyer. De cette façon, ils rempliront de leur lumière les champs qui semblent désormais stériles, les fertilisant d’espoir.

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