Plus de soutien à l’Ukraine, avertissement à la Russie, à l’Iran et au Venezuela et dénonciation de la Chine : les clés du document final du G7

Plus de soutien à l’Ukraine, avertissement à la Russie, à l’Iran et au Venezuela et dénonciation de la Chine : les clés du document final du G7
Plus de soutien à l’Ukraine, avertissement à la Russie, à l’Iran et au Venezuela et dénonciation de la Chine : les clés du document final du G7
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La photo de famille du G7 (REUTERS/Kevin Lamarque)

La déclaration du sommet des dirigeants du G7 à l’hôtel italien « Borgo Egnazia » a inclus une défense vigoureuse de Ukraineavec un prêt de plusieurs millions de dollars adossé à des actifs russes, ainsi qu’un avis démocratique à Venezuela et la disparition du mot « avortement », parmi bien d’autres sujets.

Les dirigeants du groupe des démocraties les plus industrialisées de la planète – l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni – ont abordé les questions les plus urgentes d’une géopolitique mondiale de plus en plus turbulente.

Telles sont les clés d’un document de 36 pages issu d’intenses négociations.

Le président américain Joe Biden et le président ukrainien Volodimir Zelensky se serrent la main après avoir signé un accord de sécurité (EFE/EPA/ETTORE FERRARI)

Le premier accord de ce G7 a été un prêt à la résistance ukrainienne de 46 milliards d’euros qui sera financé par les intérêts générés par les avoirs russes gelés dans le monde entier, principalement dans l’Union européenne.

Moscou a mis en garde contre les conséquences « extrêmement douloureuses » de cette mesure.

Les dirigeants ont également annoncé leur engagement à punir avec «des actions robustes» aux banques chinoises qui aident le Kremlin à éviter les sanctions occidentales et aux entreprises chinoises qui l’aident à accéder à la technologie pour fabriquer des armes.

Bien qu’ils n’aient annoncé aujourd’hui aucune sanction contre les entités chinoises, ils se sont engagés à prendre des « mesures restrictives » conformément à leur système juridique, qui pourraient aller des sanctions au contrôle des exportations.

Xi Jinping (Reuters/Tingshu Wang)

Les dirigeants ont également exprimé leur inquiétude quant à pratiques commercialesinjuste” de la Chine et ont assuré que, même s’ils ne veulent pas entraver la croissance du géant asiatique, ils souhaitent que Pékin respecte les règles qui régissent le commerce international.

« Nous n’essayons pas de nuire à la Chine ou d’empêcher son développement économique. En fait, une Chine en croissance qui respecte les règles et normes internationales serait dans l’intérêt mondial », affirment-ils.

Des manifestants brandissent des banderoles lors d’une manifestation de soutien aux Palestiniens de Gaza (REUTERS/Jehad Shelbak)

Concernant le Moyen-Orient, le G7 a demandé Hamas d’accepter l’accord de cessez-le-feu pour Gaza inclus dans le plan du président américain Joe Biden et exhorte « les pays qui ont de l’influence » sur le groupe islamiste « pour contribuer à garantir qu’il le fasse ».

En outre, Israël doit « s’abstenir de mener » une « offensive militaire à grande échelle » à Rafah, qui « aurait des conséquences encore plus désastreuses pour les civils », alors que la guerre a déjà fait plus de 37 000 morts dans la bande de Gaza.

L’ayatollah Ali Khamenei (AFP)

Dans cette région, les dirigeants du G7 ont mis en garde l’Iran « réagir rapidement et de manière coordonnée, y compris avec des mesures nouvelles et importantes » si Téhéran continue de soutenir la Russie dans la guerre en Ukraine avec « des missiles balistiques et des technologies associées », cela implique « une menace directe pour la sécurité européenne ».

Ils « exigent » également qu’il « mette un terme à ses activités malveillantes et à ses actions déstabilisatrices au Moyen-Orient ».

Nicolas Maduro (EFE/Miguel Gutiérrez)

L’actuelle présidence italienne a voulu accorder une attention particulière à l’Amérique latine et c’est pourquoi le Groupe a demandé au Venezuela des élections libres le 28 juillet avec des observateurs, dans le respect des Accord de la Barbadeet mettre fin au harcèlement des opposants et à la détention de tous les prisonniers politiques.

En outre, le différend territorial entre le Venezuela et la Guyane à propos de la région d’Essequibo a été résolu et Caracas a été prié de « s’abstenir de nouvelles initiatives déstabilisatrices ». “La question doit être résolue de manière pacifique, conformément au droit international”, a-t-il conclu.

Image du 13 juin 2024 de la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni, du président français Emmanuel Macron et du président américain Joe Biden (EFE/EPA/ETTORE FERRARI)

Le sommet de « Borgo Egnazia » a été assombri par la défense de l’avortement, un mot qui n’apparaît finalement pas dans la déclaration finale. L’extrême droite Meloni et le président français Emmanuel Macron, aux idéologies opposées, ont échangé des déclarations sur cette question.

Enfin, les dirigeants se sont limités à réaffirmer leur engagement envers la déclaration d’Hiroshima de l’année dernière, dans laquelle ils s’engageaient à « aborder l’accès à l’avortement légal et aux soins post-avortement ».

Le texte convenu est le suivant : « Nous réitérons nos engagements envers le « Communiqué des dirigeants d’Hiroshima » en faveur d’un accès universel à des services de santé adéquats, abordables et de qualité pour les femmes, y compris une santé et des droits sexuels et reproductifs complets pour tous, sans mentionner le mot. .

PHOTO DE DOSSIER : Yahya Sarea, porte-parole militaire des Houthis (REUTERS/Khaled Abdullah)

Le G7 plaide pour « la liberté de navigation en mer Rouge » et la libération « immédiate » de l’équipage du cargo « Galaxy Leader », retenu captif depuis le 19 novembre 2023, lorsque les rebelles « Houthis » ont posé un hélicoptère en mer Rouge. navire, qui a été saisi et détourné vers le port yéménite d’Al Hodeida.

(Avec informations de l’EFE)

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