L’Union européenne entamera le 25 juin les négociations pour l’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie.

L’Union européenne entamera le 25 juin les négociations pour l’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie.
L’Union européenne entamera le 25 juin les négociations pour l’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie.
-

L’UE entamera les négociations pour l’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie le 25 juin (EFE)

La Union européenne a confirmé qu’il lancerait le pourparlers pour la accession de Ukraine et Moldavie le prochain 25 juinaprès ce vendredi, les dirigeants des pays membres sont parvenus un accord de principe sur les cadres des conversations à développer.

« Les ambassadeurs se sont mis d’accord en principe sur les cadres de négociation pour l’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie. La présidence belge convoquera les premières conférences intergouvernementales le 25 juin», ont-ils confirmé depuis Bruxelles, qui avait fixé la fin du mois comme date limite pour cette annonce, avant que ce soit à leur tour de prononcer les présidence tournante qui affiche Hongrie.

“C’est un autre moment historique et un autre signe clair de notre engagement total et ferme envers l’Ukraine”ont-ils ajouté.

Ils ont toutefois ajouté qu’il ne s’agissait que d’une première étape puisque la nouvelle doit obtenir la validation formelle du Conseil des affaires économiques et financières (Ecofin) vendredi prochain, tandis que les Pays-Bas doivent obtenir l’approbation de leur Parlement national pour pouvoir autoriser cette décision. début des négociations.

L’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie au bloc européen est en négociation depuis un certain temps depuis que le Premier ministre hongrois, Viktor Orbanétait jusqu’à ce vendredi contre l’initiative car c’était le Le principal allié de la Russie au sein de l’UE. Depuis Budapest, ils ont soutenu que Kiev devait « restaurer » les droits de la minorité magyare dans le pays comme condition pour donner son approbation.

Orban avait bloqué le début des négociations jusqu'à ce vendredi (REUTERS)
Orban avait bloqué le début des négociations jusqu’à ce vendredi (REUTERS)

Cependant, le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyena déclaré mardi dernier lors de son discours à la Conférence pour la reconstruction de l’Ukraine que les deux nations avaient donné lieu à leurs revendications et il n’y avait donc plus aucune raison de continuer à retarder les négociations. Par exemple, l’exécutif Zelensky a pris des actions concrètes pour lutter contre la corruption, comme embaucher davantage de personnes pour lutter contre ce phénomène et améliorer le processus de vérification des fonds. Il a également réglementé le rôle des groupes de pression pour tenter de mettre fin à l’influence des oligarques du pays et a modifié les « lois pertinentes » sur les minorités, afin qu’elles puissent désormais recevoir une éducation scolaire.

Pendant ce temps, Chisinau a réussi Des « progrès significatifs » dans la lutte contre la corruption en réglementant les paiements en espèces, en même temps qu’il instituait Critères « transparents » pour la nomination des juges de la Cour suprême.

« L’Ukraine a rempli toutes les mesures que nous avions demandées. Pour lui nous pensons que l’Union européenne devrait entamer dès maintenant les négociations d’adhésion avec l’Ukraine, à la fin du mois », a indiqué von der Leyen.

Von der Leyen a assuré que les deux pays avaient accédé aux demandes du bloc et étaient donc déjà en mesure de le rejoindre (REUTERS)
Von der Leyen a assuré que les deux pays avaient accédé aux demandes du bloc et étaient donc déjà en mesure de le rejoindre (REUTERS)

De même, l’UE a proposé ce vendredi d’ajouter davantage de sanctions contre la Russie comme une condamnation de la guerre qui a commencé en février 2022, même si elle n’a pas obtenu l’approbation complète de cette mesure quatorzième paquet en raison de l’absence de consensus unanime.

« Un État membre a demandé plus de temps. Nous le respectons et le point des sanctions est reporté. Nous y reviendrons dans les plus brefs délais», ont indiqué des sources diplomatiques proches du dossier, qui ont précisé que le pays hésitant était Allemagne.

On s’attend cependant à ce qu’il ne s’agisse que d’un léger retard et qu’il soit à nouveau débattu la semaine prochaine, lors d’une nouvelle réunion des ambassadeurs.

Le paquet en question se concentre sur le Ravitaillement et transfert de gaz naturel liquéfié (GNL) russe dans les postes européennes, qui arrivent principalement dans les pays de l’UE via des terminaux en Belgique, en France et en Espagne.

(Avec informations de l’EFE)

-

PREV Évangile du jour samedi 15 juin 2024 : lectures du jour
NEXT Les deux mineurs britanniques de 12 ans qui ont commis un meurtre brutal à la machette