Un juge américain libère Julian Assange, fondateur de WikiLeaks

Un juge américain libère Julian Assange, fondateur de WikiLeaks
Un juge américain libère Julian Assange, fondateur de WikiLeaks
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21h58

Le fondateur de WikiLeaks, julien Assangeest arrivé mercredi devant un tribunal américain des îles Mariannes du Nord pour signer un accord avec la justice qui lui permettra de retourner dans son Australie natale.

Assange, Un homme de 52 ans, vêtu d’une cravate noire et ocre, a été observé entrant dans le tribunal de ce territoire américain de l’océan Pacifique alors qu’il était escorté par son équipe d’avocats.

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La salle était remplie d’au moins 40 personnes. Le juge fédéral a demandé à Assange ce qu’il avait fait pour commettre les crimes dont il était accusé et le militant a déclaré qu’il avait encouragé ses sources à lui fournir des informations classifiées pour publication dans ses médias et que, ce faisant, il avait violé le premier amendement.

“Je crois que le premier amendement et la loi sur l’espionnage sont en contradiction l’un avec l’autre, mais j’accepte qu’il serait difficile de gagner un procès comme celui-ci étant donné toutes ces circonstances”, a déclaré Assange après avoir accepté l’accord que lui ont imposé les États-Unis. Système judiciaire des États.

En 2010, l’Australien a publié plus de 70 000 dossiers montrant les abus commis par l’armée américaine dans des guerres comme celles d’Afghanistan et d’Irak. Au cours des 14 dernières années, il a dû faire face à une bataille juridique qui s’est terminée ce mercredi lorsqu’il a obtenu la liberté.

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« Avec cette déclaration, il semble que tu pourras sortir de ce tribunal en homme libre», a répondu le juge. Le militant a retrouvé sa liberté après 14 ans de procès.

Le militant a été réfugié pendant 7 ans à l’ambassade d’Équateur à Londres. Plus tard, le gouvernement équatorien a levé son asile politique et il a été repris en 2019 par la police britannique. Ils l’ont maintenu détenu dans une prison de haute sécurité pendant que son avenir judiciaire était résolu.

Les États-Unis demandaient son extradition pour 18 chefs d’accusation, dont le piratage informatique, ce qui exposait l’Australien à une peine pouvant aller jusqu’à 175 ans de prison.

Ce 24 juin, on a appris que l’homme de 52 ans avait décidé d’échanger sa liberté en échange de la reconnaissance devant la justice américaine qu’il était coupable de “complot en vue d’obtenir et de divulguer des informations liées à la défense nationale”.

Il a pris un vol qui l’a emmené du Royaume-Uni vers les îles Mariannes et C’est là qu’a eu lieu l’audience qui l’a condamné et, en même temps, lui a rendu sa liberté.

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