“Dis-moi qui je suis, maman” : un livre dépeint le moment où la vie devient dévastatrice

“Dis-moi qui je suis, maman” : un livre dépeint le moment où la vie devient dévastatrice
“Dis-moi qui je suis, maman” : un livre dépeint le moment où la vie devient dévastatrice
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Il est toujours fascinant lorsqu’une figure reconnue pour une facette particulière montre une autre dimension de son talent. Dans le cas de Juan Hernández, connu pour son travail passé d’éditeur de labels comme Germinal et Encino, il présente son rôle d’auteur dans Dis-moi qui je suis, mamanun livre qui marque un tournant intéressant dans sa carrière.

En 2016, ce livre avait été publié à la main dans une centaine de titres. Aujourd’hui, huit ans plus tard, le livre est à nouveau publié par le label H&H, une nouvelle maison d’édition axée sur la littérature centraméricaine dirigée par Hernández lui-même et qui a ce titre puissant et douloureux dans son premier catalogue.

Juan Hernández Juan Hernández a été rédacteur éditorial en tant que rédacteur en chef de labels tels que Germinal et Encino ; Aujourd’hui, il publie « Dis-moi qui je suis, maman ». (Avec l’aimable autorisation de Jorge Arturo Mora)

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Dis-moi qui je suis, maman traite des relations familiales

Dis-moi qui je suis, maman Elle se présente comme une œuvre qui brise les codes, offrant un regard intime et révélateur sur la complexité des relations familiales et la recherche d’identité. Hernández démontre ici sa capacité à tisser un récit émotionnel et captivant.

L’histoire se déroule dans un contexte familial marqué par les secrets et les silences, où le protagoniste se lance dans un voyage émotionnel pour tenter de reconstituer les morceaux d’une vie plus que turbulente.

C’est une histoire d’abus, de mensonges, de trahison, de perte et de beaucoup de douleur. C’est la chronique d’un tourbillon de souffrance dans lequel le protagoniste s’efforce, petit à petit, de faire la paix avec ce à quoi il a dû faire face (il est conseillé de ne pas révéler trop de détails de l’intrigue pour être surpris à chaque chapitre). .

L’intrigue est magistralement entrelacée, emmenant le lecteur sur des chemins très personnels d’intrigues et de révélations qui éveillent curiosité et empathie, le tout entre les lignes et avec un souffle confessionnel notable à chaque page.

La prose de Hernández se distingue par sa subtilité et sa profondeur, capturant les conflits internes du protagoniste de manière vivante et émouvante. Ses descriptions sont évocatrices et transportent le lecteur dans des scénarios chargés de signification émotionnelle et symbolique.

En outre, Dis-moi qui je suis, maman Il étonne par sa capacité à aborder des thèmes universels avec sensibilité et authenticité. L’œuvre explore des thèmes tels que la vision du passé comme une vie perdue et l’impact de nos souvenirs sur le présent.

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Un livre avec sa propre vie

Se plonger dans les pages du livre de Juan Hernández n’est pas une expérience simple. Les mots qui composent cette œuvre portent en eux le poids d’une maison réduite en cendres, où les souvenirs douloureux vont et viennent dans un tourbillon d’émotions. Pourtant, au milieu de l’obscurité et du chaos, ce titre entrevoit peu à peu des rayons de lumière.

Pour y parvenir, Hernández a prévu Dis-moi qui je suis, maman d’une structure narrative qui reflète la complexité de la vie elle-même. Au lieu d’énumérer les parties de son livre, l’auteur les appelle simplement « chapitres », créant ainsi le sentiment que l’œuvre est comme une vie en soi, où les chapitres s’accumulent de manière organique et où les événements de chaque chapitre activent la suite dans un flux continu. d’expériences et d’émotions.

Cette décision narrative met en évidence l’idée que les souvenirs et les expériences continuent de hanter le protagoniste, influençant son présent et la direction que prend son histoire. Chaque « chapitre » de la vie du protagoniste est une pièce du puzzle qu’est son identité, où les souvenirs, les décisions et les relations s’entrelacent pour former une histoire complexe et fascinante.

En éliminant les énumérations traditionnelles de chapitres, Hernández invite le lecteur à s’immerger dans l’expérience du protagoniste de manière plus fluide et sans interruption artificielle. Cette structure reflète la nature même de la vie, où les moments se succèdent naturellement et où les souvenirs et les émotions s’entremêlent pour façonner notre histoire personnelle.

Ainsi, Dis-moi qui je suis, mère n’est pas seulement présenté comme un roman qui raconte la recherche d’identité de son protagoniste, mais c’est aussi un témoignage de la complexité et de la richesse de l’expérience humaine, où les « chapitres » de notre vie Ils s’accumulent, nous influencent et façonnent notre histoire de manière inattendue, généralement douloureuse, mais avec suffisamment de fissures pour que la lumière puisse y apparaître.

Il est maintenant disponible

Vous pouvez obtenir « Dis-moi qui je suis, maman » dans les différents sites de la Librería Internacional. Le titre coûte 10 000 ₡.

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Ceci est la couverture du livre “Dis-moi qui je suis, mère”, de Juan Hernández, de la maison d’édition H&H. (Avec l’aimable autorisation de Jorge Arturo Mora)

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