Tiré des réseaux sociaux.
Jhon Fredy Gil Franco, était un conseiller d’origine paysanne avec des racines dans les montagnes de Jamundí ; Gil était surnommé « Paloma », il appartenait au Mouvement alternatif indigène et social (Mais), pour ce parti qu’il avait présenté aux élections territoriales de 2023, où il avait obtenu plus de 1 300 voix pour accéder au Conseil.
Son travail politique s’est consolidé lorsqu’il a réussi à devenir porte-parole du Coordinateur national des producteurs de coca, de marijuana et de pavot (Coccam).
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Il était le porte-drapeau des agriculteurs qui se sont toujours opposés à l’éradication des cultures illicites par l’utilisation du glyphosate.
Selon le dernier rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), qui examine chaque année l’état des cultures à usage illicite, en 2022, les hectares de coca cultivés dans les montagnes de Jamundí étaient de 1 083 hectares.
Avant d’être élu, Gil s’est déplacé tranquillement à Villacolombia, San Vicente et Timba, les zones où se trouvent le plus grand nombre de cultures illicites de Jamundí.
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Selon Gil, l’économie de la partie supérieure de Jamundí repose entièrement sur la feuille de coca. « Cela a eu un impact sur des populations historiquement négligées par l’État. »
“Paloma” a été approché par des hommes armés en pleine voie publique, qui lui ont tiré dessus à douze reprises alors qu’il se trouvait dans un établissement commercial au rond-point de Riberas del Rosario.
Les autorités ont offert une récompense pouvant aller jusqu’à 30 millions de pesos à quiconque fournirait des informations sur les auteurs de ce crime.
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