Le président colombien, Gustavo Petro, a annoncé ce samedi que La Colombie va lancer “un service de soins pour les enfants palestiniens blessés par les bombardements” après avoir manifesté son soutien à la proposition égyptienne de cessez-le-feu entre Israël et la Palestine.
La dernière initiative, négociée par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, prévoit l’échange de tous les otages israéliens à Gaza en échange de la libération de 1 290 Palestiniens emprisonnés dans les pénitenciers israéliens, selon des sources égyptiennes rapportées à EFE.
Il comprend également une pause dans les combats en trois phases, d’une durée de 124 jours, au cours desquelles un arrêt des opérations militaires serait mis en œuvre parallèlement à une augmentation de l’aide humanitaire aux Palestiniens.
Pour le moment, le groupe islamiste palestinien Hamas n’a pas donné de réponse officielle et une délégation est au Caire pour méditer sur la proposition.
Les paroles de Petro interviennent quelques jours après que la Colombie a officiellement notifié à Israël la rupture de ses relations diplomatiques en rejet de ce que le président colombien considère comme un « génocide » à Gaza.
Petro a été un fervent défenseur de la cause palestinienne et, depuis le début de la guerre, il s’est montré très critique à l’égard d’Israël, qui est un fournisseur traditionnel d’armes, d’équipements militaires, de dispositifs médicaux, de machines, de systèmes de sécurité et de produits chimiques pour la Colombie. à son tour, il exporte principalement du charbon, du café, des fleurs et des bonbons.
EFE
