Combien y aura-t-il de faux médecins à Santa Cruz ?

Combien y aura-t-il de faux médecins à Santa Cruz ?
Combien y aura-t-il de faux médecins à Santa Cruz ?
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L’histoire d’un faux médecin remet en question le manque de protection dans lequel vivent les citoyens de Santa Cruz. L’homme, désormais détenu à Palmasola, pratiquait la médecine et pratiquait depuis plusieurs années des procédures complexes, voire des interventions chirurgicales, en toute impunité.

Les unes après les autres, les plaintes contre le Chilien Christian Emilio Gosen se sont ajoutées. Au début, on parlait de ceux qui avaient survécu à une faute professionnelle, mais on a appris plus tard que deux patients avaient perdu la vie, probablement à cause de la mauvaise pratique de ce faux médecin.
Ce qui est très inquiétant, c’est que cet homme, sans diplôme reconnu pour exercer la médecine, a soigné des dizaines de patients pendant plusieurs années.

Il proposait ses services en ligne, facturait moins cher que les autres médecins professionnels et proposait de réaliser des études complexes à faible coût. Il a opéré et c’est sa partenaire qui aurait administré l’anesthésie. Réalisez-vous la gravité de l’affaire ?

Alors, qui faut-il interroger parce qu’un sujet fait ce qu’il veut de la santé de ceux qui lui ont fait confiance. Gosen est tombé parce qu’il avait été dénoncé, mais on ne sait pas combien de faux médecins pullulent à Santa Cruz et en Bolivie, profitant de la bonne foi et de la confiance de leurs patients.

Il faut saluer l’initiative du Service Départemental de Santé de contrôler les ambulances qui ont fait des accidents une source de richesse. Pour chaque personne heurtée par une voiture, plusieurs ambulances arrivaient, qui transportaient ces patients vers des cliniques privées où ils étaient facturés à l’Assurance Obligatoire contre les Accidents de la Circulation (SOAT). Le gouvernement les surveille.

Dans le même temps, il est urgent d’exiger que les autorités sanitaires départementales exercent un plus grand contrôle sur les cliniques privées et les centres médicaux, afin qu’ils répondent aux exigences indispensables pour faire face aux situations sanitaires graves, dont beaucoup se situent entre la vie et la mort.

Ce qui se passe avec la vente illégale de médicaments dans les foires, les marchés, etc. doit encore être contrôlé. Qui a mis la cloche au chat ? Nous vivons un scénario dans lequel les soins de santé privés deviennent très coûteux pour un patient à faible revenu ; Les médecins sont également rares et leurs honoraires sont élevés.

À cela s’ajoute le danger de consommer certains remèdes vendus en contrebande, en plein jour et à prix réduit. C’est un scénario compliqué pour n’importe qui. C’est pour cette raison que ceux qui ont besoin de soins de santé spécialisés optent pour l’automédication ou d’autres pratiques pour se soigner, mais en même temps, le risque de mort est grand.

Pour tout ce qui précède, il est urgent que le service départemental de santé de Santa Cruz approuve des normes de contrôle pour que la population cesse d’être à la merci des charlatans dans tous les espaces et plateformes.

La Faculté de Médecine doit également être protagoniste, afin qu’il y ait la certitude que tous ceux qui se disent médecins puissent le prouver avec des documents attestant leur formation professionnelle. Il ne suffit pas de corroborer que l’existence d’un faux médecin était connue, car si un citoyen constate une situation de danger pour autrui, il est obligé de le signaler.

À Santa Cruz, beaucoup de gens pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent et, bien souvent, ils le font parce qu’il n’y a pas assez de contrôle. Comment le faire avec peu de ressources ? Il appartient aux autorités de définir quelles sont les priorités et d’allouer efficacement les fonds pour les réaliser.

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