Qu’est-il réellement arrivé aux corps des soldats ?

Qu’est-il réellement arrivé aux corps des soldats ?
Qu’est-il réellement arrivé aux corps des soldats ?
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05/06/2024

Dans l’après-midi du vendredi 3 mai dernier, un groupe de militaires professionnels a été tué au milieu d’un combat avec des guérilleros de l’état-major central. Au total, il y avait quatre soldats dont les corps n’avaient pas pu être évacués de la zone à ce moment-là en raison des conditions météorologiques difficiles.

L’évacuation des corps, des blessés et des survivants, a eu lieu le dimanche 5 mai, date à laquelle ils ont réalisé la profanation des corps des quatre soldats qui avaient perdu la vie.

Bien que ceux-ci aient été cachés par certains de leurs collègues pendant que les travaux d’évacuation et de sauvetage pouvaient être effectués, des membres de la structure Carlos Patiño, de l’État-Major Central (EMC), commandé par ‘Dumar’ ou ‘Chito’, Ils les ont profanés, ce qui constitue une violation du droit international humanitaire.

Les événements ont eu une grande résonance et un grand impact dans le pays, après la diffusion d’enregistrements audio de soldats tués au combat, dans lesquels ils criaient au soutien après trois heures de combat. « Herrera, Ils nous ont laissé mourir, mec. Cela fait trois heures que nous nous battons très durement. “Ils nous ont laissé mourir”, peut-on entendre dans l’un des audios qui ont circulé sur les réseaux sociaux.

Les conditions météorologiques et une embuscade sur un avion qui s’apprêtait à évacuer les unités au sol ont rendu impossible l’évacuation des militaires et la récupération des corps, cachés par leurs collègues pendant l’évacuation ; Au moment de revenir les chercher, ils avaient été violés de nouveau par des membres de la guérilla.

Par la suite, la Troisième Division de l’Armée Nationale a confirmé la mort de Jairo Urrego David, de Chigorodó, Jorge David Fuentes, originaire de Valledupar ; César Javier Sosa Ballesteros, de La Mesa, Cundinamarca ; et Camilo Andrés Molina, de Galeras, Sucre.

Que se passe-t-il à Cauca ?

La situation de violence a connu une escalade brutale et évidente malgré les multiples tentatives de consolidation de la paix dans la région. L’augmentation des cultures illégales, recrutement des jeunes par les groupes armés et le manque d’institutions ont conduit à la prolifération de groupes hors-la-loi et à leur renforcement.

Selon une étude de la Fondation Paix et Réconciliation (Pares), Trois grands groupes de guérilla sont présents à Cauca: l’ELN, l’Estado Mayor Central et la Segunda Marquetalia, des structures qui non seulement participent au conflit armé, mais contrôlent également d’importantes économies illégales dans la région.

Entre 2015 et 2018, la paix semble être revenue dans le département de Cauca, mais depuis 2018 jusqu’à aujourd’hui, les habitants vivent au milieu de la terreur, du siège, de la violence et du manque d’institutions.

Les plaintes sont multiples, émanant d’organisations, de leaders sociaux et des habitants du département eux-mêmes, qui vivent entre deux feux entre les structures qui se disputent le contrôle territorial.

Bien qu’il y ait quelques initiatives de paix du gouvernement Petro pour soutenir la consolidation de la paix, cela ne semble pas suffisant. La restitution des terres en fait partie : récemment, 28 417 hectares de terres ont été restitués à plusieurs familles du département, mais ces zones continuent d’être un foyer d’influence des groupes armés.

Le programme Jóvenes Paz a été l’un des principaux drapeaux et l’un des principaux paris du gouvernement pour promouvoir la paix et mettre fin au recrutement de jeunes. Le programme connu sous le principe « payer pour ne pas tuer » cherche à bénéficier à plus de 7 000 jeunes, mais il n’a pas encore réussi à se développer et à accueillir la population attendue, il avance lentement.

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