la grave situation des travailleurs qui soutiennent la grève

la grave situation des travailleurs qui soutiennent la grève
la grave situation des travailleurs qui soutiennent la grève
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Licenciements, suspensions, fermetures d’usines, bas salaires et ajustements budgétaires dans les domaines de la santé et de l’éducation provoquent un véritable massacre à La Rioja. Du côté privé, les secteurs les plus touchés sont les industries du textile, de la métallurgie et de la chaussure. Au total, il y a plus de 300 licenciements et la suspension de 450 travailleurs.

À leur tour, de nombreuses entreprises connaissent des retards dans le paiement des salaires du mois de mars et d’autres ont des rotations permanentes dans les équipes. Deux usines ont même fermé leurs portes et cessé de fonctionner.

Dans les agences de l’État dépendant de la Nation, les licenciements totalisent 120 licenciements. Les bureaux concernés sont l’Anses, l’Inadi, la Senasa, l’Inta, les Parcs Nationaux, l’Agriculture Familiale, l’Enacom et le Développement Social. La même chose se produit avec certains plans sociaux de la province, comme les bourses ou les « aides » sociales, qui sont en train d’être fermés.

Sans parler des 9 000 ouvriers du bâtiment qui se sont retrouvés à la rue suite à la suspension des travaux publics.

À cela s’ajoute le gel des salaires des fonctionnaires de la province. Un employé de l’État a un salaire de départ de 310 000 dollars et un enseignant qui débute atteint à peine 300 000 dollars. Ceci alors que le panier pour éviter de se retrouver sans abri dépassait en mars 346 092 dollars et 740 000 dollars pour éviter d’être pauvre.

La situation des retraités est désespérée. Depuis des années, la majorité des travailleurs commencent à toucher le salaire minimum lorsqu’ils prennent leur retraite en raison des bas salaires.

L’ajustement national et provincial du système de santé est catastrophique. Par exemple, les médicaments oncologiques qui arrivent de la Nation n’arrivent pas à 50% des patients, soit environ 400. Au plus fort des cas de dengue, il n’y avait pas de réactifs pour son diagnostic dans les hôpitaux publics provinciaux.

Non seulement les écoles ont les enseignants les moins bien payés du pays, mais elles appliquent un ajustement budgétaire qui conduit les écoles à se retrouver sans les fournitures de base nécessaires à leur fonctionnement et à leur entretien. Les crédits destinés aux cantines scolaires ou aux snack-bars ont été fortement réduits.

À cela, il faut ajouter que « pas même un paquet de nouilles » n’arrive dans les restaurants de quartier de la Nation. Et pour ne rien arranger, Milei entend imposer la suppression du programme Empower Work, auquel sont confrontés les organisations sociales et les manifestants.

Un paramètre plutôt qu’un autre

À l’augmentation du carburant (133% au cours des 5 derniers mois), il faut ajouter l’augmentation des tarifs des services, ainsi que des transports publics. La semaine dernière, le gouvernement provincial a suspendu sa diffusion le dimanche.

Le gouvernement Milei se réjouit de cette situation. C’est la lecture de son fameux « déficit zéro » : un véritable transfert de ressources des travailleurs en général vers les entreprises et le Fonds monétaire international. Politique qui vise à s’approfondir avec la récente Loi des Bases approuvée à la Chambre des Députés de la Nation.

Les représentants de La Libertad Avanza de La Rioja, dirigés par Martín Menem, la caste parmi les castes, défendent toute cette situation et mènent une campagne enragée pour les élections de l’année prochaine. Leur hypocrisie ne pourrait être plus grande lorsqu’ils exigent une augmentation des salaires alors qu’ils représentent un gouvernement national dont la politique centrale est la liquéfaction et l’ajustement des salaires.

Le gouvernement provincial de Quintela décharge tout le poids des coupes et des ajustements du gouvernement national sur le dos des travailleurs, démontrant leur impuissance et leur soumission aux politiques d’ajustement. Quintela respecte évidemment, comme MIlei, la dette frauduleuse de la province. Le 24 février, la province a transféré 10 millions de dollars correspondant aux intérêts du « Green Bond ». Un bonus qui s’est traduit par une négociation encore floue entre les responsables gouvernementaux et les acteurs privés qui continuent désormais à frauder la province. La bureaucratie syndicale n’a pas répondu avec force à cette situation.

Unité pour la grève générale

Les marches contre l’ajustement de ceux qui gouvernent ont été massives partout, et à La Rioja a eu lieu une séance plénière d’employés et de chômeurs ; Celui-ci doit être renforcé pour regrouper les forces en vue de la défaite du plan de la tronçonneuse et de l’ajustement de Quintela.

La grève du 9 est une immense opportunité de montrer, une fois de plus, la force des travailleurs de la Rioja en faisant de la grève une grève active. Il faut exiger un plan de lutte qui appelle à une nouvelle grève nationale et à une grande mobilisation de toutes les centrales syndicales le jour où la Loi Base sera discutée au Sénat ; et poursuivre ce plan jusqu’à atteindre la grève générale qui bat définitivement la tronçonneuse de Milei et les gouverneurs.

Loi fondamentale : liberté de piller et de polluer l’environnement

Nous devons être des milliers à descendre dans la rue lorsqu’il s’agit du Sénat. –

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À Los Angeles, il a flatté les hommes d’affaires corrompus et pillé les multinationales, mais il revient sans investissements. –

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