Les données d’activité du mois de mars indiquent que l’Argentine est entrée dans une récession technique : a-t-elle atteint un plancher en avril ?

Les données d’activité du mois de mars indiquent que l’Argentine est entrée dans une récession technique : a-t-elle atteint un plancher en avril ?
Les données d’activité du mois de mars indiquent que l’Argentine est entrée dans une récession technique : a-t-elle atteint un plancher en avril ?
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L’indice Construya a enregistré une baisse de 33,2% sur un an en avril. EFE/Juan Ignacio Roncoroni

L’activité économique a accusé une baisse mensuelle de 1,4%. Il s’agit de la pire baisse depuis décembre, où la baisse était de 2,6 %. A court terme, une légère reprise est attendue mais encore loin du « V ». Sur un an, il a chuté de 8,4%, selon Indec.

De cette manière, l’économie est entrée dans une récession technique après l’accumulation de deux trimestres consécutifs de déclin. La baisse des trois premiers mois de l’année par rapport au dernier trimestre 2023 atteint 1,9%, selon les estimations Outlier.

En avril, l’économiste Andrés Borenstein d’Econviews maintient que l’activité pourrait rebondir et augmenter de 0,5% par mois mais ne s’attend pas à une reprise en « V ».

Parmi les indicateurs disponibles le mois dernier figurent la production automobile, en baisse de 21% sur un an (ADEFA) et l’indice Construya, qui mesure l’évolution des volumes vendus au secteur privé de produits de construction fabriqués par les entreprises qui les fabriquent. . maquillage, a affiché une baisse de 33,2%. Concernant la consommation, la perception de la TVA a diminué de 8,3% en termes réels, les immatriculations de voitures ont diminué de 5,9% (ACARA) et les ventes au détail de 7,3% (CAME). De leur côté, les investissements en capital ont chuté de 14,9% et les importations de 22,7% (Indec). En mettant l’accent sur l’emploi, la collecte de la Sécurité sociale a chuté de 18,3 %.

Moniteur d’activité (GMA Capital)

Dans ce cadre, le Conseil LCG considéré dans son dernier rapport : « Les indicateurs de progrès de Le mois d’avril commence à montrer un ralentissement de la baisse de l’activité, même s’ils le font à partir de niveaux très bas. C’est une bonne nouvelle, mais nous comprenons qu’elle devra se confirmer au fil des mois. Nous n’avons toujours pas identifié un moteur clair qui pourrait stimuler une future croissance en forme de « V ». Ce type de reprise se produit généralement après un choc d’offre ou, face à une baisse de la demande, lorsque l’investissement se contracte fortement. Nous ne pensons pas qu’il soit probable que l’investissement décolle fortement à court terme car, nous le comprenons, l’attitude attentiste reste prédominante. L’approbation de la Loi de Base pourrait générer une certaine dynamique à travers le RIGI, mais sans grande pertinence macroéconomique cette année. En tout cas, cela peut servir de fer de lance pour renforcer le processus de redressement, mais pas beaucoup plus. »

« La consommation va continuer à faiblir. Il pourrait atteindre un plancher en raison de la légère reprise des salaires réels, mais il ne générerait guère de croissance dans l’immédiat. Par ailleurs, il faut s’attendre à de nouvelles corrections des prix relatifs, repoussées pour parvenir à une désinflation plus accélérée ces mois-ci, avec un impact sur l’activité. Parallèlement, la poussée des dépenses publiques continuera de faire obstacle à l’objectif du gouvernement de réduire le déficit budgétaire. Nous continuons de tabler sur une baisse d’activité de l’ordre de 4% pour cette année. Ce scénario inclut le succès du gouvernement dans la coordination des attentes et la stabilisation de l’économie, de telle sorte qu’il implique une reprise de l’activité au cours des derniers mois de l’année”, a-t-il ajouté.

De Outlier, ils ont déclaré que « les espoirs placés du côté d’un effet d’amortissement de l’agriculture qui sera encore plus grand et la traction du côté de la consommation qui peut fournir un certain rebond, bien que très faible, des salaires réels et du retour du crédit ». . Cette dernière peut être importante pour la consommation durable et semi-durable.

Juan Truffaéconomiste au cabinet de conseil, précise : « L’activité en avril Il ne devrait pas être inférieur à mars, mais la vérité est que ce n’est pas une sécurité. Certaines données ne suivent pas bien. Nous ne voyons pas de reprise en forme de V. Pas un L non plus, plutôt peut-être un V avec sa jambe de récupération un peu plus étirée dans le temps et moins linéaire.

Avec une vision plus proche de celle proposée par le gouvernement de Javier Milei, Lautaro Moschet, économiste de la Fondation Libertad y Progreso, a souligné : « La rapidité de la reprise sera liée à plusieurs facteurs à prendre en compte. Premièrement, la sortie des actions et l’incitation à l’investissement qui en résulte en Argentine et, deuxièmement, la crédibilité en matière de stabilité macroéconomique. Tout d’abord, la semaine dernière, nous avons assisté à de grands progrès dans le « nettoyage » du bilan de la Banque centrale, ce qui a permis à l’encours des pensions de diminuer considérablement dans le cadre d’une augmentation de la dette du Trésor. Or, pour atteindre le deuxième objectif, il sera essentiel que la Loi des Bases soit débloquée au Congrès, étant donné son contenu qui consolide le changement de direction de l’économie argentine.»

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