Le gouvernement national aurait promis à Río Negro que l’installation de l’usine à gaz YPF aurait lieu à Punta Colorada (Sierra Grande), écartant Bahía Blanca, province de Buenos Aires, territoire politiquement en charge de l’opposition la plus agaçante.
L’éventuel règlement à Río Negro se ferait en échange du soutien à la Loi Base de la part des sénateurs et députés de Rio Negro.
Ce qui ressort jusqu’à présent, c’est que l’investissement se situerait entre 30 et 50 milliards de dollars, un montant non négligeable pour la faible économie argentine, bâtie par les gouvernements précédents.
La province de Buenos Aires affirme que Bahía Blanca dispose d’un port opérationnel, d’un pôle pétrochimique et de routes centrales, et que seulement quatre personnes vivent à Punta Colorada et « il n’y a rien d’autre ».
Mais Río Negro expose la nécessité de développer une place stratégique sur la côte maritime et affirme que de nombreuses ressources du Rio Negro (gaz, pétrole et énergie hydroélectrique) profitent depuis de nombreuses années à la gigantesque province de Buenos Aires.
Ce qui ressort, pour l’instant, c’est la mauvaise relation politique entre Milei et Kicillof. Le mégaprojet a déjà généré un fort impact au sein du péronisme.
“Nous ferons tout notre possible pour empêcher la société économique du sud de Buenos Aires de continuer à utiliser les richesses de la Patagonie”, aurait déclaré un homme politique du PJ de Rio Negro.
Parallèlement, le projet d’usine de GNL à Bahía Blanca bénéficierait du soutien de certains secteurs de l’opposition de Buenos Aires.
Mais tout cela est actuellement analysé par le gouvernement national pour un tel mégaprojet, qui fournirait du travail à des milliers de personnes.
Photo : journal Río Negro
