Le Médiateur demande un rapport au maire de Bucaramanga sur les mesures contre les migrants

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Le Bureau du Défenseur du peuple a demandé à la Mairie de Bucaramanga un rapport sur les mesures qu’elle prend pour offrir abri et protection aux migrants sur son territoire.ceci en tenant compte de la politique d’expulsion des migrants criminels que le maire de cette ville a promue.

Dans une lettre, le Bureau du Médiateur a clairement expliqué que La politique d’expulsions collectives de migrants ou de criminels est interdite par la Cour interaméricaine des droits de l’homme car elle ne prend pas en compte les conditions individuelles de chaque personne. qui peut être réfugié, malgré sa possible situation irrégulière, en ce sens le droit international établit que les migrants sont avant tout des êtres humains qui ont de la dignité.

« Le Bureau du Médiateur a eu connaissance des déclarations de son bureau concernant une éventuelle expulsion de migrants susceptibles d’obtenir le statut de réfugié et ayant besoin de protection. internationaux plongés dans de prétendues commissions de crimes et d’actes de mauvaise conduite dans leur juridiction”, indique la lettre envoyée par le Bureau du Défenseur du peuple et signée par José Alberto González, délégué aux droits de la population en matière de mobilité humaine.





Comme l’explique le Bureau du Médiateur, les migrants bénéficient de la protection du droit international des droits de l’homme comme toute autre personne.Pour cette raison, les expulsions collectives sont arbitraires, et chaque expulsion ou déportation doit être individuelle et faire l’objet d’une analyse avant d’être réalisée.

« Concernant l’interdiction des expulsions collectives d’étrangers, pour la Cour interaméricaine des droits de l’homme, le caractère « collectif » d’une expulsion implique une décision qui ne développe pas une analyse objective de la situation individuelle de chaque étranger et tombe donc dans l’arbitraire. . (…) Conformément à ce qui précède, nous vous demandons respectueusement de nous informer des mesures et actions que votre administration prend concernant les événements susmentionnés.», précise la lettre datée du 30 mai 2024.

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