Les amendes infligées aux commerçants privés de Matanzas reflètent un contrôle excessif de l’État

Les amendes infligées aux commerçants privés de Matanzas reflètent un contrôle excessif de l’État
Les amendes infligées aux commerçants privés de Matanzas reflètent un contrôle excessif de l’État
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Le renforcement des inspections et l’imposition d’amendes aux commerçants, tant publics que privés, montrent les conséquences du manque de liberté et du contrôle excessif de l’État sur les producteurs. Au cours du mois de mai, les inspecteurs de la Direction territoriale de Matanzas ont imposé 619 amendes pour un total de 793 100 pesos, reflétant les difficultés d’opérer dans un environnement de réglementation et de contrôle stricts de l’État.

Parmi les principales violations figurent le non-respect de la mise à jour des méthodes de paiement numériques obligatoires, telles que QR ou Enzona, que doivent posséder tous les commerçants, y compris les vendeurs ambulants légaux. L’obligation de disposer d’un téléphone mobile pour effectuer des transactions commerciales ajoute une charge supplémentaire aux petits commerçants, qui manquent souvent des ressources nécessaires pour se conformer à ces exigences.

Yanet Vázquez Fragoso, chef du groupe d’inspecteurs, a expliqué qu’au cours du mois de mai, par décret-30, 153 amendes ont été infligées pour une valeur de 651 500 pesos en raison d’irrégularités telles que des prix non visibles, des tableaux non mis à jour et le manque de factures des produits vendus. Ces sanctions soulignent les difficultés rencontrées par les commerçants pour se conformer aux réglementations dans un système dominé par la bureaucratie étatique.

De plus, ceux qui ne disposaient pas des documents légaux nécessaires à leurs ventes ont été sanctionnés, dans le contexte d’un système bancaire qui augmente l’utilisation des canaux de paiement électroniques et réduit l’utilisation des espèces. Ce processus, bien que bien intentionné, peut s’avérer inaccessible pour de nombreux petits commerçants, exacerbant les tensions et les risques de violations.

Le décret-45, applicable aux travailleurs indépendants, a donné lieu à 110 amendes d’une valeur de 111 000 pesos en raison de violations du projet, du manque de documents appropriés et de diverses illégalités. Ces sanctions reflètent les difficultés des entrepreneurs individuels à opérer sous la supervision et le contrôle constants de l’État, ce qui limite leur capacité à s’adapter et à prospérer sur le marché.

Concernant les infractions liées à l’ornementation publique et à l’hygiène communale, des amendes ont été infligées pour le blocage des rues et des trottoirs avec des matériaux de construction, ainsi que pour la création de décharges illégales. Ces sanctions, bien que nécessaires au bien-être de la communauté, reflètent également le manque de ressources et de soutien pour les petits commerçants qui tentent de se conformer à la réglementation.

Outre les amendes, 189 avertissements et une vente forcée ont été effectués, soulignant la nécessité pour les inspecteurs de disposer des ressources nécessaires pour détecter et prévenir la fraude. L’insistance sur la surveillance des prix du riz et d’autres produits de base, ainsi que sur le contrôle des prix de produits tels que le lait, souligne le contrôle de l’État sur le marché et les difficultés rencontrées par les commerçants pour opérer dans le cadre de ces restrictions.

En résumé, les nombreuses amendes et sanctions imposées en mai reflètent les conséquences d’un environnement de contrôle étatique excessif et du manque de liberté des producteurs privés. La nécessité de se conformer à des réglementations strictes et le manque de ressources adéquates rendent difficile le fonctionnement des commerçants, témoignant des tensions inhérentes à un système qui donne la priorité au contrôle sur la liberté économique.

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