SMA formule une accusation très grave contre l’entreprise Multi X pour surproduction au CES Cholga – Surintendance de l’Environnement

SMA formule une accusation très grave contre l’entreprise Multi X pour surproduction au CES Cholga – Surintendance de l’Environnement
SMA formule une accusation très grave contre l’entreprise Multi X pour surproduction au CES Cholga – Surintendance de l’Environnement
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  • Ce qui précède, puisque durant cinq cycles de production enregistrés entre 2014 et 2023, et où un excédent de production aurait été généré au-dessus de son RCA, entre 373 à 3 827 tonnes.
  • Le propriétaire risque une amende pouvant aller jusqu’à dix mille unités fiscales annuelles (UTA), soit l’équivalent de plus de 7 892 millions de dollars.

Région d’Aysén, 28 juin 2024. La Surintendance de l’Environnement (SMA) a porté plainte contre l’entreprise Multi de Cisnes, région d’Aysén, du général Carlos Ibáñez del Campo ; puis, vérifier la surproduction de saumon dans différents cycles entre 2014 et 2021.

Cette affaire a pour origine des plaintes présentées par le Comité de Défense de la Faune et de la Flore (CODEFF) Aysén ; du Syndicat des pêcheurs artisanaux indépendants, des plongeurs de conchylicoles et des travailleurs des algues « Nuevo Amanecer » ; et par la Fondation Terram, des organisations qui ont rendu compte des conditions anaérobies dans certains échantillonnages effectués, ainsi que de la surproduction maximale autorisée par rapport aux permis environnementaux dont dispose l’entreprise pour son exploitation.

Suite à ces plaintes, la Surintendance a demandé des informations à Sernapesca à travers une lettre officielle en mai dernier, dont la réponse a été envoyée par ledit service le même mois. Déjà dans ce contexte, la SMA a procédé à une évaluation de la production du CES Cholga au cours des cycles de production 2014-2015, 2016-2017 et 2018-2019, par rapport aux limites maximales de production autorisées dans son RCA et son projet technique respectif. Grâce à cette analyse, il a été détecté que dans chacun des cycles analysés, il y avait un dépassement de la production maximale autorisée. De plus, les résultats de l’échantillonnage des informations environnementales (ci-après « INFA ») ont été analysés, qui ont montré des conditions anaérobies pour tous les cycles avec surproduction.

Parallèlement à ce qui précède, le SMA a procédé à une nouvelle évaluation de l’état de conformité du CES Cholga, à travers l’analyse automatisée des informations sur la mortalité, la récolte et les stocks déclarés par le propriétaire à travers le Système d’Information pour la Surveillance de l’Aquaculture (SIFA). . ) appartenant à Sernapesca, ainsi que la réception des matières premières déclarées par les usines de transformation sur la plateforme de traçabilité, pour les cycles de production 2020-2021 et 2022-2023, où des constatations de surproduction ont également été détectées, ainsi que l’existence d’une preuve. des conditions anaérobies dans le CES.

Sur la base de tous ces faits, cette surintendance a formulé une accusation très grave contre l’entreprise, après avoir vérifié qu’elle avait dépassé la production maximale autorisée dans le CES Cholga (RNA 110393) au cours de : 1) Le cycle de production survenu entre le 1er janvier 2014 et 9 août 2015 ; 2) Le cycle de production survenu entre le 13 mai 2016 et le 29 septembre 2017 ; 3) Le cycle de production survenu entre le 31 janvier 2018 et le 31 juillet 2019 ; 4) Le cycle de production survenu entre le 20 janvier 2020 et le 4 juillet 2021 ; et 5) Le cycle de production qui s’est produit entre le 10 janvier 2022 et le 5 mars 2023.

L’infraction a été qualifiée de très grave car elle constitue une récidive ou une récidive d’une infraction qualifiée de grave au sens de l’article 36 de la LO-SMA. De même, il a été considéré que l’infraction est également grave car elle constitue un dommage environnemental réparable, car il s’agit d’un manquement grave aux mesures visant à éliminer ou minimiser les effets négatifs du projet, en plus d’être une activité non autorisée. réalisée dans une zone sauvage protégée par l’État.

A propos, Oscar Learle chef du bureau régional SMA d’Aysén a révélé que «Cette formulation des accusations est étayée, après toute l’analyse des informations effectuée par cette surintendance concernant la évaluation de la production du CES Cholga, ainsi que ses limites maximales de production autorisées dans son permis environnemental, et où il est évident que l’entreprise a présenté une surproduction répétée entre les années 2014 et 2023″, a-t-il indiqué.

De son côté, la surintendante de l’Environnement, Marie-Claude Plumersouligné que “Ce cas particulier est particulièrement pertinent car il se situe dans une zone protégée présentant des conditions clés pour l’équilibre des écosystèmes. Il est donc toujours demandé aux propriétaires de se conformer aux réglementations environnementales et à ce qu’ils sont autorisés à exploiter. C’est un impératif et une règle du jeu pour tous ceux qui développent une activité économique.

Par ailleurs, le chef du service a également ajouté que « La supervision du secteur de l’aquaculture est une question qui a été renforcée au sein de la Surintendance ces dernières années à travers différentes actions et stratégies. Depuis octobre 2023, nous avons commencé à mettre en place un système de suivi des cycles de production des Centres d’élevage de saumons dans le but d’informer de manière préventive les propriétaires de l’industrie sur leur production estimée par rapport au maximum autorisé dans leurs Résolutions de Qualification Environnementale (RCA). Avec ces rapports, les propriétaires sont alertés de l’évolution de leur niveau de production en fonction de ce qui est autorisé dans leur permis environnemental, afin qu’ils s’y adaptent.

En cas d’infractions très graves, les titulaires s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 10 000 UTA, accompagnées de la révocation du RCA ou de la fermeture. Dans ce cas, la société Multi X SA risque une amende pouvant aller jusqu’à dix mille UTA, soit l’équivalent de plus de 7,892 millions de dollars.

Après notification de cette formulation de charges, la société dispose d’un délai de 10 jours ouvrés pour présenter un Programme de Conformité et de 15 jours ouvrés pour formuler ses Libérations, les deux délais comptant à compter de la notification.

Plus d’informations dans le Système National d’Information pour le Contrôle de l’Environnement (SNIFA) : https://snifa.sma.gob.cl/Sancionatorio/Ficha/3708

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