Le Chili aura l’Institut national du lithium et des salines

Le Chili aura l’Institut national du lithium et des salines
Le Chili aura l’Institut national du lithium et des salines
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Ce vendredi, les statuts ont été signés pour créer la société qui crée l’Institut Technologique et de Recherche Lithium et Salares.

L’Institut National du Lithium et Salares sera une société de droit privé à but non lucratif créée pour générer, appliquer et partager des connaissances, des technologies et des informations.

Le siège social sera établi dans la région d’Antofagasta et aura un siège à Atacama, laissant ouverte la possibilité, à l’avenir, de créer un siège dans d’autres régions où existent des salines, avec l’approbation préalable du conseil d’administration.

L’Institut National du Lithium et des Salines est fondé par les ministères du CTCI, des Mines, de l’Environnement et de Corfo.

Que fera l’Institut National du Lithium et des Salines ?

Les deux sièges de cet ITIP, à Antofagasta et Copiapó, disposeront d’un effectif préliminaire estimé à 43 personnes comprenant des chercheurs, des techniciens et du personnel administratif pour la cinquième année de fonctionnement.

On estime qu’à partir de la septième année, le financement requis pour le régime s’élèvera à 2,8 milliards de dollars par an.

Un autre point de grande importance est que l’ITIP va établir des accords d’association avec des universités et des centres dans les régions, pour pouvoir réaliser les axes de recherche qui lui ont été assignés et ceux que, à l’avenir, son conseil d’administration les directeurs définissent.

Les axes de travail préliminaires sont les suivants :

  • Salines : Recherche sur la caractérisation et la dynamique des salines.
  • Technologie : Évaluation et développement de technologies pour l’exploitation des salines et de nouveaux produits.
  • Communautés : Recherche sur l’impact socioculturel de l’industrie du lithium et des salines.
  • Science citoyenne :
    • Programme de diffusion des connaissances.
    • Science et technologie avec la communauté.
    • Échange de connaissances.

Cet ITIP permettra des recherches sur des sujets productifs tels que les nouvelles méthodes d’extraction des saumures et d’obtention du lithium, les utilisations particulières dans les batteries autres que traditionnelles, la récupération et la réutilisation des matériaux associés à la chaîne de valeur du lithium, jusqu’à la biodiversité associée aux salines, la modélisation des l’impact des processus d’exploitation des salines, la surveillance efficace des écosystèmes, en passant par les conflits sociaux et environnementaux dans les différents bassins, la relation entre l’exploitation du lithium et le développement territorial ou encore l’équilibre entre les technologies émergentes et leurs éventuels effets et impacts socio-économiques.

Financement de l’Institut National du Lithium et Salares

Au cours de cette année, des travaux seront menés pour établir une ligne budgétaire 2025, dédiée à cet institut, afin d’assurer un financement continu de son fonctionnement administratif et de ses infrastructures.

De plus, pour financer les dépenses associées à des projets spécifiques, il a été proposé par la table technique Lithium d’allouer entre 20 et 25 millions de dollars provenant des contrats Lithium.

Ces ressources permettront de développer, sur une période pouvant aller jusqu’à 10 ans, des lignes de travail génératrices de biens d’intérêt public.

En outre, cet ITIP détiendra les résultats obtenus grâce à l’exécution de 6,3 millions de dollars de projets R&D de l’ANID, qui seront attribués fin juin 2024.

Dans le même esprit, l’Institut sera dépositaire des résultats des projets CORFO pour 15 millions de dollars de ressources R&D du Contrat Lithium, lancé pour développer des projets en hydrogéologie et extraction directe du lithium, qui seront transférés à l’Institut une fois entré en vigueur. régime.

L’Institut devrait également explorer d’autres sources de financement, notamment le soutien régional aux projets d’infrastructure, la participation à des concours publics de R&D et les contributions privées.

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