Le gouvernement a nié que les fugitifs de l’assaut de Brasilia aient trouvé refuge à Milei en Argentine.

Le gouvernement a nié que les fugitifs de l’assaut de Brasilia aient trouvé refuge à Milei en Argentine.
Le gouvernement a nié que les fugitifs de l’assaut de Brasilia aient trouvé refuge à Milei en Argentine.
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Le Gouvernement a nié avoir, jusqu’à présent, des informations selon lesquelles fugitifs de l’assaut contre les trois puissances à Brasilia, en 2023, sont situés en Argentine. La réponse officielle intervient après qu’on a appris que l’administration brésilienne demanderait le extradition de 65 personnes arrivées dans le pays après un prétendu demande de refuge secret auprès du gouvernement de Javier Milei.

La personne chargée de séparer la Casa Rosada de ce type d’opération était le Ministre de la Sécurité, Patricia Bullrichqui a déclaré ignorer qu’une partie des partisans de Bolsonaro qui ont fait irruption au Congrès pour rejeter la victoire de Luiz Inácio « Lula » da Silva ont franchi les frontières.

Nous n’avons toujours aucune information de ce type, nous n’avons pas d’alerte rouge sur ces personnes. Autrement dit, une chose est que le Brésil les demande et une autre est qu’ils aient déjà eu un procès ou une condamnation, moment où l’on peut demander l’extradition. Il est difficile de demander l’extradition s’il n’y a pas de procédure judiciaire ou s’il n’y a pas d’alerte permettant d’expulser les personnes. Nous n’avons pas non plus la liste », a déclaré Bullrich ce samedi matin dans Radio Mitre.

Même le chef de la sécurité a affirmé que « Ils n’ont pas confirmé » que ces personnes ciblées par la justice brésilienne soient même entrées dans le pays. « Nous avons confirmé que Les Brésiliens entrent tous les joursmais pas qui ils sont, combien ils sont, quelles sont leurs causes », a-t-il ironisé pour tenter d’atténuer le propos, au milieu de la grande harmonie qui existe entre Milei et les Bolsonaro.

De même, Bullrich en a profité pour avertir vers le Brésil que toute expulsion doit être précédée de demandes spéciales, avec l’intervention de Interpol et dans le respect des accords entre les deux pays. « Il faut qu’il y ait un cadre juridique. Pour le moment, du moins au ministère de la Sécurité, il n’est pas parvenu aucun type d’exigence“, ni d’Interpol, ni de personnes, ni de noms, ni de listes”, a-t-il insisté et marqué, contre la direction de Da Silva : “Pour l’instant, cela reste de la propagande, mais pas un fait juridique valable.”

Jeudi, on a appris par le journal Ou Globe, que la police fédérale brésilienne a lancé une méga-opération pour capturer 208 personnes condamnées ou faisant l’objet d’une enquête pour participation à l’assaut du siège des trois pouvoirs le 8 janvier 2023, considérées comme des fugitifs. La liste comprend 65 prévenus qui, selon le Brésil, ont fui vers l’Argentine et qui feront désormais l’objet d’une demande d’extradition. Un rapport des forces de l’ordre publié jeudi a recensé 49 arrestations dans 18 États et le District fédéral et a indiqué que 159 étaient toujours recherchées.

Les ordonnances ont été émises par le ministre de la Cour suprême fédérale (STF) Alexandre de Moraes, qui enquête sur les coups d’État à Brasilia. Les personnes recherchées dans le cadre de cette opération « n’ont pas respecté les mesures de précaution judiciaires », dans le but « d’échapper à l’application de la loi pénale ». dit. Il s’agit de cas qui incluent la suppression du bracelet électronique, les changements d’adresse sans communication et le défaut de comparution au tribunal.

Le gouvernement brésilien demandera l’extradition des fugitifs entrés en Argentine, selon les informations du chroniqueur Ou Globe Béla Mégale. La police fédérale a cartographié le lieu où se trouve l’accusé et transmettra les données au STF, chargé de délivrer l’ordre d’extradition. En conséquence, la Direction du recouvrement des avoirs et de la coopération judiciaire internationale (DRCI), liée au ministère de la Justice, émettra cette demande.

La police fédérale déclare détenir des informations selon lesquelles certains ont demandé refuge au gouvernement Milei, allié de l’ancien président Jair Bolsonaro, et qu’une partie n’a pas franchi les barrières d’immigration lors du franchissement des frontières. Les noms de ceux qui n’ont pas été retrouvés seront également inclus dans la base de données nationale des mandats d’arrêt. Avec ça, Ils seront rendus publics et quiconque les localisera pourra appeler les policiers pour les arrêter.

Les enquêtes menées au Brésil indiquent que ces personnes pourraient être entrées en Argentine même dans les coffres des véhicules, d’après le site G1. Autres Ils auraient fui à pied en traversant le pont frontalier ou le fleuve Paraná. Le nombre total de fuites s’est produit en 2024, après l’entrée en fonction de Milei.

La semaine dernière – tout est basé sur Ou Globe et contre la version de Bullrich – quand le député brésilien Eduardo Bolsonaro, fils de l’ancien président, s’est rendu à Buenos Aires pour participer à un événement organisé par La Libertad Avanza (LLA) au Congrès, a demandé l’asile politique aux Brésiliens accusés d’avoir tenté un coup d’État contre Lula da Silva une semaine après son investiture.

LA NATION

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