Dans la journée, le président Gabriel Boric signé le projet de loi créant le Système national de soinsqui vise à protéger juridiquement ceux qui travaillent comme soignants et à garantir le droit de soigner les personnes malades de dépendance.
Selon les données de l’ENADE 2022, 70% des personnes présentant un certain degré de dépendance sont prises en charge par des femmes, tandis que la Banque centrale a confirmé que pour 2020, les emplois de soins et domestiques représentaient 26,6% du PIB.
L’initiative, qui a été annoncée dans le récent Compte public, avec la signature de la ministre du Développement social et de la Famille, Javiera Toro, et de la ministre de la Femme et de l’Égalité des genres, Antonia Orellana.
Avec ce projet, le travail de care se positionnerait comme une politique publique au même niveau que l’éducation ou la santé, comme l’a exprimé le président : ““Nous reconnaissons les soins comme un quatrième pilier de la protection sociale et nous les plaçons au même niveau que l’éducation, la santé et les retraites.”
En outre, il cherche à sauver le «valeur de l’acte permanent de soigner, de son importance et, par conséquent, la rendre visible, la valoriser et, aussi et surtout, la socialiser”, a déclaré le chef de l’Etat.
Pour sa part, la ministre Toro a évoqué le scénario complexe auquel sont exposés les soignants, « ils consacrent leur temps, leur vie à cette tâche, qui peut être belle, si riche, mais parfois cela se fait aussi dans la solitude, cela signifie débordement et report..
Il est prévu que l’initiative soit soumise par message à CChambre des députés du Chili.
