Amazonas : les indigènes Awajún bloquent la rivière Comaina dans la municipalité d’El Cenepa

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Un groupe d’indigènes Awajún a bloqué une partie de l’entrée de la rivière Cotamanas pour empêcher l’arrivée des mineurs dans les rivières Cénépa et Comaïne, au niveau de la communauté de Cangadans la région amazonienne.

Le président de l’Organisation de Développement des Communautés Frontalières Cenepa (ODECOFROC), Miroir Dante Sejekama donné des détails sur la décision qui a été prise.

“En tant qu’organisation, nous avons réalisé plusieurs interventions et depuis hier, la décision a été prise de fermer la voie d’accès à la rivière Comaina car elle génère beaucoup de perturbations. La Cénépa il y a beaucoup de violations et une augmentation de VIH, également décrocheur du secondaire. Nous sommes totalement abandonnés par l’État. Nous n’avons pas de projet alternatif. Et l’exploitation minière illégale est la seule source de revenus économiques pour les communautés », a-t-il déclaré.

« Premièrement, nous demandons d’avoir un dialogue avec des entités importantes de l’État, en particulier le ministère de l’Environnement, de la Culture, de l’Énergie et des Mines, et de l’Intérieur. Deuxièmement, que certains navires soient déployés à la base militaire Chávez Valdivida, ainsi qu’avec que la présence policière soit renforcée. Et le troisième point, qu’une étude de la qualité de l’eau, du sol et de l’air soit également réalisée”, a-t-il indiqué.

L’arrestation de dix mineurs illégaux confirmée

À un autre moment, Dante Sejekam Il a souligné qu’ils ont arrêté dix mineurs illégaux qui seront remis au Bureau du Procureur afin qu’ils puissent être poursuivis en justice.

“Avoir dix mineurs illégaux arrêtés. Dans un instant, nous fournirons les informations avec tous les noms et leur pièce d’identité. La plupart d’entre eux n’ont pas de pièce d’identité physique”, a-t-il déclaré.

“Il y a déjà eu beaucoup de morts, beaucoup d’assassinats parmi les mineurs et les populations indigènes (…). Nous avons programmé la fermeture jusqu’à un mois. Concernant les mineurs, nous voulons les remettre au Le bureau du procureur et s’ils ont un mandat d’arrêt, ils peuvent les envoyer en prison”, a-t-il déclaré.

“Les mineurs sont en bonne condition. Ils n’ont pas été maltraités ni battus. Ils sont simplement protégés par la population indigène. Nous ne voulons générer aucune forme de violence”, a-t-il conclu.

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