Le Chili demande à l’Argentine la construction d’un poste militaire occupant le territoire national à Magallanes

Le Chili demande à l’Argentine la construction d’un poste militaire occupant le territoire national à Magallanes
Le Chili demande à l’Argentine la construction d’un poste militaire occupant le territoire national à Magallanes
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Il Ministère des Affaires étrangères du Chili a envoyé une communication officielle au Ministère argentin des Affaires étrangères pour la construction récente de Poste de surveillance et de contrôle du trafic maritime, étape 1 car une partie de ses dépendances occupe plus de trois mètres de la région de Magallanes et de l’Antarctique chilien.

Les installations, inaugurées le 29 avril par le Armée argentinecontemplez deux modules d’habitation de 60 m² chacun offerts par la Fondation Mirgor et équipements énergétiques fournis par l’entreprise Énergies totales qui fait installer des panneaux solaires sur le territoire chilien.

Selon Radio Biographie Biographiele fait a déjà été vérifié sur le terrain par le Direction des Frontières et Limites (Difrol)dans l’attente d’une réponse rapide des autorités transandines qui ont levé le Poste de surveillance et de contrôle du trafic maritime, étape 1 sans préavis à son homologue chilien.

« Le ministère des Affaires étrangères est conscient de la situation. La Direction des Frontières et Limites a procédé à une vérification sur le terrain. Par la suite, une communication formelle a été envoyée au ministère argentin des Affaires étrangères, précisant que ladite entreprise possède une petite partie de ses installations sur le territoire chilien. Nous attendons la réponse du gouvernement argentin. L’objectif final est que l’entreprise régularise sa situation », a précisé Difrol.

Différences du Sud

Ce fait complique une fois de plus les relations bilatérales dans la zone sud. Auparavant, l’Argentine avait publié, en 2020, le Loi 27.557 qui étend ses limites maritimes au-delà de 200 milles, intégrant le Plateau continental argentin cavec 1 782 500 kilomètres carrés. Une partie de ce territoire comprend 5 000 km² situés au sud de la pointe F dont le Chili prétend lui appartenir en vertu de la Traité de paix et d’amitié de 1984.

Le 27 août 2021, le Chili a publié la mise à jour du Carte marine n°8 qui détermine la limite extérieure du plateau continental de 200 milles marins depuis Punta Puga, dans la région de Los Lagos, jusqu’aux îles Diego Ramírez, dans la région de Magallanes et de l’Antarctique chilien, et qui s’étend du sud à l’est du méridien du cap Horn.

L’Argentine a publié un jour plus tard une déclaration accusant le Chili de tenter de s’approprier « une partie du plateau continental argentin et une vaste zone des fonds marins et océaniques, un espace maritime qui fait partie de la Patrimoine commun de l’humanité conformément à Convention des Nations Unies sur le droit de la mer».

Ce pays a souligné que la limite extérieure de son plateau continental est fixée au Loi nationale 27 557 le 4 août 2020, qui comprend la présentation qu’il a faite devant le Commission des limites du plateau continental et cela correspond au Traité de paix et d’amitié de 1984assurant que cela a été approuvé par ladite commission sans objections de la part du Chili, ce dernier pays a toutefois adressé une note verbale à l’Argentine réitérant que ce tracé frontalier est inapplicable car il n’est pas conforme aux traités en vigueur.

Dans ce contexte, le Chili a envoyé à l’Argentine une lettre de protestation en août 2021 concernant le contenu du Directive sur la politique de défense nationale (DPDN) qui attribue un contrôle conjoint sur le détroit de Magellan et le passage de Drake que le Chili revendique comme sien, selon différents traités signés avec le pays transandin.

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