Le pont international de Rumichaca est devenu l’épicentre d’une protestation massive des enseignants du Syndicat des enseignants de Nariño (SIMANA), qui ont bloqué la frontière entre la Colombie et l’Équateur en réponse à l’appel à une grève nationale permanente lancé par Fecode.
Cette action, qui touchera des milliers d’élèves des écoles publiques, vise à exiger l’élimination de l’amendement à la loi statutaire sur l’éducation, actuellement en discussion au Congrès de la République.
Le blocus frontalier devrait commencer à 9h00 et se prolonger jusqu’à environ 16h00 le 12 juin. La manifestation aura la participation d’un grand nombre d’enseignants, d’élèves et de parents.
La grève, prévue du 12 au 20 juin, se terminera par une large mobilisation à Bogotá, où les enseignants SIMANA rejoindront leurs collègues de tout le pays. L’objectif est de protester contre cet amendement qui, selon les manifestants, menace de rendre encore plus précaires les conditions de travail dans le secteur de l’éducation et de détériorer la qualité de l’éducation publique en Colombie.
Malgré la suspension du calendrier académique durant ces huit jours de grève, les enseignants ont assuré que ces jours seront récupérés tout au long de l’année scolaire pour ne pas affecter les élèves.
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