Les évêques du Valle del Cauca demandent de mettre fin aux actions violentes et de rechercher des solutions urgentes de pacification

Les évêques du Valle del Cauca demandent de mettre fin aux actions violentes et de rechercher des solutions urgentes de pacification
Les évêques du Valle del Cauca demandent de mettre fin aux actions violentes et de rechercher des solutions urgentes de pacification
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mer. 12 juin 2024

Les évêques de Nariño et Cauca ont convoqué les dirigeants sociaux et les entités territoriales pour générer des propositions de transformation concernant les cultures illicites

Pour la troisième fois, le 5 juin, les six juridictions qui composent la province ecclésiastique de Popayán ont convoqué le forum sur « Les cultures à usage illicite et les économies illégales ». Un événement qui visait à encourager les réflexions et les contributions sur les problèmes liés à ces cultures dans le sud-ouest de la Colombie. A cette occasion, il s’est déroulé dans le diocèse de Pasto. De manière particulière, des dirigeants communautaires, des représentants d’organisations de la société civile et des agents pastoraux des départements de Nariño et Cauca ont été invités au forum. Ils ont été accueillis par Mgr Juan Carlos Cárdenas, évêque de Pasto, Mgr José Saúl Grisales Grisales, évêque d’Ipiales, Mgr Orlando Olave Villanoba, évêque de Tumaco, et le père Arnulfo Moreno Quiñonez, pro-vicaire de Guapi. Le gouverneur de Nariño, Luis Alfonso Escobar Jaramillo, était également présent ; ainsi que divers responsables locaux et universitaires. L’archevêque de Popayán et vice-président de la Conférence épiscopale de Colombie, Mgr Omar Alberto Sánchez, ainsi que les évêques de Tumaco, Pasto, Ipiales, Guapi et Tierradentro, ont convoqué le premier de ces forums à juin 2022. À partir de cette première version, développée dans l’archidiocèse de Popayán, ils l’ont conçue comme un espace de réflexion, d’action et d’articulation régionale pour continuer à consolider une pastorale de réconciliation et de paix, capable de répondre aux défis et besoins actuels du territoires. À cet égard, Mgr Orlando Olave a souligné qu’ils ne recherchent pas des coupables, mais des solutions, à partir d’une approche transformatrice qui contribue à l’identification de nouvelles alternatives et économies pour la subsistance et le développement des communautés. dans leur lutte pour une vie digne. Nous devons travailler ensemble, dans tous les domaines, pour éradiquer les causes qui poussent nos frères à recourir à l’économie illégale”, a déclaré Mgr José Saúl Grisales. Jully Jazmín Caicedo, bénéficiaire pastorale autochtone, a souligné l’importance. de ces événements dans lesquels des alternatives sont recherchées pour changer les dynamiques illicites vécues dans les territoires, basées sur la construction de la paix « Nous sommes victimes de la présence de ces cultures qui, d’une manière ou d’une autre, ont affecté toute notre culture. tout notre bien vivre. Nous, les indigènes, avons toujours été les protecteurs du territoire et, comme il n’y a pas d’alternatives pour pouvoir subvenir à nos besoins, nous avons été obligés de cultiver de la coca », a commenté le leader indigène lors de son discours au forum, le gouverneur de Nariño. Il a souligné les dialogues régionaux pour la paix qui se sont développés récemment dans le département, comme une opportunité pour tracer le chemin de transition des économies illégales aux économies licites. Surtout compte tenu de la croissance de ces cultures ces dernières années, liée à d’autres problèmes encore plus graves sur le plan humanitaire, comme le recrutement d’enfants et de jeunes par les groupes armés. Au cours de la conversation entre les dirigeants et les représentants communautaires, des stratégies ont été abordées pour y faire face. défis liés aux cultures illicites et aux économies illégales. Là, la nécessité de renforcer le développement communautaire et de soutenir l’entrepreneuriat local pour offrir des alternatives durables dans les territoires a été soulignée ; L’importance de la participation active des communautés dans la création et la mise en œuvre de politiques publiques favorisant ledit développement a été soulignée. En outre, la nécessité de disposer de programmes d’éducation et de formation pour responsabiliser la population, en particulier les jeunes, et les éloigner de ces contextes a été abordée. Des réflexions pastorales sur le problème ont également été abordées au cours du forum. Les évêques et les directeurs de la pastorale sociale de la province ont souligné trois dimensions : l’engagement pastoral, la justice sociale et la solidarité. « Les évêques ont réaffirmé leur engagement à promouvoir la paix et le développement intégral dans leurs diocèses. Ils ont souligné la nécessité d’une présence active de l’Église dans les territoires touchés par l’économie illégale. Ils ont souligné l’importance d’œuvrer pour la justice sociale, en s’attaquant aux causes structurelles de la pauvreté et de l’exclusion qui alimentent les économies illicites. “Ils ont appelé à la solidarité entre les communautés et à renforcer les liens de soutien mutuel pour faire face aux défis communs”, comme l’indique le bureau diocésain de communication de Tumaco. L’événement s’est terminé par un appel à une action coordonnée entre le gouvernement, l’Église, les organismes communautaires et les autorités. la société civile pour faire face ensemble à cette réalité. Les réflexions proposées dans les différents espaces fourniront désormais une feuille de route à partir de laquelle nous pourrons continuer à avancer dans la recherche d’une paix régionale, qui donne la priorité au développement durable. Voir ci-dessous le rapport préparé par le Bureau de Communication du Diocèse de Tumaco :

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