Minedu rejette la violence contre les enfants et demande justice dans l’affaire Amazonas | informations

Minedu rejette la violence contre les enfants et demande justice dans l’affaire Amazonas | informations
Minedu rejette la violence contre les enfants et demande justice dans l’affaire Amazonas | informations
-

Le Ministère de l’Éducation (Minedu) a catégoriquement rejeté toute forme d’abus et de violence contre les garçons et les filles, et a réaffirmé qu’il n’y a aucune excuse ni justification pour des actes aussi atroces que ceux survenus il y a 14 ans dans les résidences étudiantes de la zone de l’Unité Locale de Gestion Éducative (UGEL) Condorcanqui, dans la région Amazonas, et a assuré qu’elle ne se reposerait pas jusqu’à ce que justice soit rendue et que des mesures correctives soient mises en œuvre.

A travers un communiqué, le Minedu “rejette catégoriquement la déformation des déclarations du ministre de l’Éducation, Morgan Quero, concernant ces événements faites le 10 juin”.

“Depuis le premier jour de l’actuelle administration au ministère de l’Éducation, 228 enseignants et administrateurs impliqués dans des délits graves, tels que le terrorisme, le viol, le meurtre, entre autres, ont été définitivement séparés des établissements éducatifs de la métropole de Lima”, détaille le document.

En Amazonas, plus précisément à l’UGEL Condorcanqui, 116 enseignants et administrateurs accusés de ces crimes sexuels ont également été séparés, souligne-t-il.

“Nous regrettons l’oubli dans lequel se trouvent ces cas depuis 2010. Nous réitérons notre engagement à défendre les droits des garçons et des filles. Depuis Minedu, nous ne nous reposerons pas jusqu’à ce que justice soit rendue et que des mesures correctives soient mises en œuvre, car l’intégrité et la sécurité des nos garçons et nos filles est une priorité”, affirme-t-il.

Rapport préliminaire et équipement technique

De même, en réponse à la récente plainte du Conseil des femmes d’Awajún, le Minedu a envoyé le 28 mai une première commission à Condorcanqui, qui a publié un rapport préliminaire dans lequel elle recommande les actions à suivre.

Depuis hier, une deuxième équipe technique s’est rendue sur place, pendant 30 jours, pour travailler avec les victimes, en collaboration avec le Gouvernement Régional d’Amazonas et l’UGEL Condorcanqui, et apporter une assistance juridique et psychologique aux personnes touchées. Ce processus est réalisé avec la participation de directeurs, d’enseignants et d’étudiants dans leur langue maternelle, à travers des spécialistes d’Awajún, indique le communiqué.

#Colombia

-

PREV Une fresque murale vibrante de San José attire les habitants du centre-ville
NEXT MinDefensa s’est défendue lors du débat sur la motion contre elle