Le tribunal ordonne à l’Assemblée de Casanare de réélire certaines commissions pour cause de discrimination sexuelle

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Le Tribunal administratif de Casanare a rendu un arrêt historique qui déclare la nullité partielle du procès-verbal n° 001 de 2024, dans lequel a été enregistrée l’élection des commissions permanentes de l’Assemblée départementale pour la période 2024. La décision est fondée sur la discrimination de genre. comme en témoigne cette élection, en limitant la participation des femmes députées à une seule commission.

En première instance, avec l’exposé du juge Leonardo Galeano Guevara, le Tribunal a accepté les arguments de la plaignante, Luz Mery Niño Chaparro, qui a dénoncé la violation des droits des députés en étant limités à être uniquement membres de la Cinquième Commission. , connue sous le nom de « Commission pour l’égalité des femmes ».

L’arrêt souligne que cette décision de l’Assemblée reproduit des stéréotypes invalidants à l’égard des femmes, en transmettant un message implicite selon lequel elles ne peuvent traiter que des “questions féminines”, se méfiant de leur capacité, de leur aptitude et de leur compétence à participer à d’autres commissions telles que la Commission économique et budgétaire. importe.

Galeano Guevara a averti que ces actes constituent une violence symbolique fondée sur le genre, qui rend difficile l’exercice d’activités politiques par les femmes et décourage leur participation en générant des sentiments de frustration et d’impuissance.

En conséquence, la Cour a déclaré l’exception d’inconstitutionnalité de l’expression « députés » contenue dans l’article 54 du Règlement Intérieur, qui limitait la Cinquième Commission aux hommes, la désappliquant et exigeant la participation obligatoire de femmes députés dans cette commission.

Bien que les demandes de répétition du scrutin et de certification des copies aient été rejetées, parce que l’Assemblée avait déjà créé de nouveaux tableaux avec la participation des députés, le décret ordonne à l’entreprise de publier le jugement sur son site Internet et de l’envoyer au Bureau du Médiateur pour sa diffusion. .

Ce précédent marque une avancée importante dans la lutte contre la discrimination de genre dans les organes représentatifs politiques, réaffirmant le devoir de l’État de garantir l’égalité matérielle et la réalisation effective des droits des femmes.

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