Urgence du travail à La Araucanía

Urgence du travail à La Araucanía
Urgence du travail à La Araucanía
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L’Institut National de la Statistique (INE) a récemment publié les chiffres de l’emploi pour le trimestre mobile de février à avril 2024, et la région de La Araucanía ne s’en sort pas bien, un scénario complexe en termes de travail et d’informalité maintient la région en retard sur le décollage général naissant. cela s’observe au niveau des pays.

Chômage en hausse

Le taux de chômage s’est établi à 9,0%, enregistrant une augmentation de 2,0 points de pourcentage (pp.) par rapport au même trimestre de l’année précédente. Avec cette mesure, la région accumule 6 hausses annuelles consécutives du taux de chômage. Dans le classement régional, il se classe au quatrième rang en matière de taux de chômage le plus élevé du pays. Le nombre de chômeurs dans La Araucanía dans cette dernière mesure a atteint 42.870 personnes, subissant une forte augmentation de 32,2% équivalent à 10.450 personnes par rapport à l’année précédente, complétant ainsi 6 trimestres mobiles consécutifs avec une augmentation des chômeurs.

Faiblesse dans la création d’emplois

Au cours du dernier trimestre, 5.860 emplois ont été créés par rapport au même trimestre de l’année précédente. La capacité de générer des emplois s’est considérablement affaiblie en 2024 dans la région, au début de l’année plus de 18 mille emplois ont été créés, un chiffre qui est tombé le trimestre suivant à un peu plus de 11 mille postes et finalement à 5,86 mille cette dernière mesure. . Cette perte de vitesse dans la création d’emplois reflète le faible dynamisme du marché du travail local, qui n’est pas en mesure de générer des emplois de manière durable et suffisante pour absorber l’incorporation d’un plus grand nombre de personnes dans la population active. En février-avril 2024, la population active de la région a augmenté de 3,5% en termes annuels (équivalent à 16 320 personnes), tandis que les personnes employées n’ont augmenté que de 1,4% en 12 mois (5 860 personnes), donc le reste, les 10 450, sont devenus partie intégrante de la population active. sans emploi.

Informalité : la pierre dans la chaussure

Le taux d’informalité du travail (TOI) dans la région a atteint 38,9%, une fois de plus le plus élevé parmi les 16 régions du pays, et dépassant largement la moyenne nationale de 28,2%. Par rapport au même trimestre de 2023, l’informalité régionale a marqué une augmentation de 2,7 points de pourcentage (pp.). En termes numériques, la région compte 169 080 personnes employées de manière informelle, un chiffre en croissance de 9,0% par rapport à l’année précédente, ce qui équivaut à 13 900 personnes supplémentaires dans l’emploi informel. Tandis que ceux qui occupent un emploi formel ont enregistré une baisse de 2,9% par an, soit l’équivalent de 8 040 personnes. Autrement dit, au cours de la dernière année dans la région, 8 040 emplois formels ont été détruits et 13 900 postes informels ont été créés, ce qui reflète en termes nets l’augmentation de 5 860 employés, qui s’explique par l’augmentation de l’emploi informel.

Au cours des six derniers trimestres mobiles, l’emploi a été principalement tiré par l’emploi informel, tandis que l’emploi formel a diminué. C’est une mauvaise nouvelle, car elle révèle que l’économie régionale non seulement génère peu d’emplois, mais aussi que ces quelques emplois sont informels. Cela reflète à son tour le fait que les gens, ne voyant pas de possibilités d’emploi, recherchent des alternatives dans l’informalité, ce qui laisse la région dans un scénario de fragilité économique et du travail, car il s’agit d’emplois de moindre qualité, avec des revenus moyens inférieurs et sans protection en matière de santé ou de retraite.

Urgence de travail

Plus de quatre ans après la pandémie, La Araucanía n’a pas encore retrouvé les niveaux d’emploi d’avant l’urgence sanitaire. Au cours de la période pré-pandémique (trimestre décembre-février 2020), la région a enregistré un taux d’emploi de 55,6%, c’est-à-dire que sur le nombre total de personnes en âge de travailler, 55,6% étaient employées. Actuellement, selon les derniers chiffres de l’emploi, l’emploi est de 52,1%, ce qui indique que la région de La Araucanía a un déficit de près de 29 mille emplois pour revenir à l’emploi qui existait avant la pandémie. Dans le contexte historique, avec les niveaux d’emploi actuels, La Araucanía remonte à 13 ans en arrière, remontant aux taux d’emploi qu’elle avait en 2011.

Ce scénario de chômage croissant, de faible création d’emplois, de forte informalité du travail et de déficit d’emploi par rapport à la pandémie constitue une situation grave qui peut être qualifiée d’urgence du travail dans la région.

Le problème est qu’avec le faible dynamisme dont fait preuve actuellement le marché du travail, il n’y a aucun espoir de surmonter la situation à court terme. La région a besoin d’un coup de pouce supplémentaire en termes d’emploi, l’inertie de la croissance économique seule ne suffira pas, elle nécessite des politiques publiques axées sur les groupes et les zones en retard d’emploi, ainsi que des politiques locales permettant de créer davantage d’emplois. à court terme, et des stratégies visant à encourager l’emploi formel à moyen et long terme qui contribuent à lutter contre cette urgence.

L’informalité du travail est un problème national, et plus grave dans La Araucanía, qui dépasse de 10 points de pourcentage l’emploi informel national (pp.). Le défi pour la région de La Araucanía est énorme en termes d’emploi, et dans la mesure où le marché du travail local ne rebondit pas de manière significative, il sera difficile d’espérer des améliorations substantielles des niveaux de pauvreté futurs, où la région est également en tête depuis de nombreuses années. Selon les chiffres du pays, cela s’explique par le fait que l’un des principaux moyens de vaincre la pauvreté est l’emploi.

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