Les États-Unis restituent 19 chevrons à Cuba et 688 au total seront expulsés de divers pays en 2024.

Les États-Unis restituent 19 chevrons à Cuba et 688 au total seront expulsés de divers pays en 2024.
Les États-Unis restituent 19 chevrons à Cuba et 688 au total seront expulsés de divers pays en 2024.
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La Havane, 17 juin (EFE).- La Garde côtière des États-Unis (USCG) a restitué lundi à Cuba un total de 19 chevrons, portant à 688 le nombre de Cubains expulsés de différents pays de la région en 2024, selon les médias officiels.

Les rapatriés à cette date avaient participé à quatre départs illégaux à travers la zone nord-ouest de l’île et ont ensuite été interceptés en mer par les garde-côtes américains, selon le ministère cubain de l’Intérieur (Minint).

Avec cette opération réalisée par le port d’Orozco, dans la province d’Artemisa (ouest), on compte jusqu’à présent 47 retours cette année.

Les autorités insulaires affirment qu’elles restent « fermes » dans leur engagement en faveur d’une migration « sûre et ordonnée », tout en insistant sur la mise en garde contre le danger et les conditions de vie potentiellement mortelles que représentent les départs illégaux du pays.

Cuba et les États-Unis ont un accord bilatéral selon lequel tous les migrants arrivant par la mer sur le territoire américain soient renvoyés sur l’île.

Ils ont également repris les vols d’expulsion en avril 2023, principalement pour des personnes considérées comme « inadmissibles » après avoir été détenues à la frontière américaine avec le Mexique.

Selon les données publiées par le Bureau des douanes et de la protection des frontières (CBP), en avril dernier, 17 870 Cubains sont arrivés par voie maritime et terrestre sur le sol américain, la majorité par la frontière terrestre avec le Mexique.

Avec ce chiffre, 144.378 Cubains sont entrés aux États-Unis au cours de l’exercice 2024, qui a débuté le 1er octobre, a ajouté le CBP.

Depuis le début de l’année, des Cubains ont également été expulsés à bord de vols commerciaux en provenance des îles Caïmans, des Bahamas et de la République dominicaine.

Au cours des deux dernières années, Cuba a enregistré un exode migratoire sans précédent, tant en termes de volume de migrants que d’extension temporelle, en raison de la grave crise économique qu’elle traverse, avec des coupures d’électricité fréquentes et prolongées, des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, un phénomène galopant. l’inflation et une dollarisation partielle de l’économie. EFE

rmo/afcu

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