L’Argentine chute dans le classement mondial de la compétitivité

L’Argentine chute dans le classement mondial de la compétitivité
L’Argentine chute dans le classement mondial de la compétitivité
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« Parmi les principaux défis de l’économie argentine figure la nécessité de soutenir la stabilité économique et d’améliorer le climat d’investissement. à travers une plus grande cohésion politique et sociale, favoriser la concurrence et la stabilité des prix dans les principaux secteurs et renforcer l’indépendance de la Banque centrale, ainsi que libéraliser la réglementation des taux de change pour éliminer la segmentation actuelle du marché des changes”, déclare l’entité suisse.

Parmi ses pairs de la région, Le mieux placé est le Chili qui occupe la 44ème place. au niveau mondial avec un score de 59,71 points, suivi de la Colombie avec 47,37 ; Brésil 43,77 ; Le Pérou 43,44 et l’Argentine et le Venezuela clôturent. Sur le continent, le leader est les USA avec 83,48 points puis le Canada avec 77,69 points, se classant respectivement 12ème et 19ème mondial.

Singapour, la Suisse et le Danemark dans le top 3

Lorsqu’on examine qui sont les leaders du classement mondial, on constate que les petites économies prospèrent depuis Singapour, la Suisse et le Danemark occupent les trois premières places de l’IMD WCR 2024.

“Singapour se consolide comme l’économie la plus compétitive et récupère la position qu’elle avait déjà en 2020, grâce à ses bons résultats dans les quatre facteurs de compétitivité, notamment dans l’efficacité du gouvernement et l’efficacité des entreprises, reflétant la solidité des secteurs public et privé”, explique l’IMD.

Alors que dans le cas de la Suisse, il ressort que le progrès est dû à l’amélioration de ses résultats économiques et de l’efficacité de ses entreprises, ainsi qu’à son leadership continu en matière d’efficacité et d’infrastructures gouvernementales ; et au Danemark, sa chute à la troisième place s’explique par une baisse de ses résultats économiques.

Au vu des résultats, Arturo Bris, directeur du Centre de compétitivité mondiale IMD, a souligné qu’il pensait que les économies les plus compétitives du futur seront celles capables d’anticiper et de s’adapter à ce contexte mondial changeant, tout en créant de la valeur et du bien-être. pour ses citoyens, ce qui les rendra également durables. En ce sens, il a souligné que Parmi les principaux défis en termes de compétitivité figurent la transition vers une économie circulaire et sobre en carbone, l’intégration croissante des marchés émergents dans l’économie mondiale et le rythme de la transformation numérique.

Le Top Ten du WCR 2024 se complète avec l’Irlande (4ème), la RAS de Hong Kong (5ème) et la Suède qui gagnent deux places pour atteindre la 6ème position, devant les Emirats Arabes Unis (7ème), Taiwan (8ème) suivis des Pays-Bas et de la Norvège. .

Émergent : améliorations, risques et incertitudes

Une autre particularité apportée par le BCR 2024 est que les économies émergentes réduisent l’écart, puisque le classement montre qu’elles rattrapent les économies les plus avancées, notamment dans les domaines de l’innovation, de la numérisation et de la diversification.

“Des pays comme Chine, Inde, Brésil, Indonésie et Turquie Ils ont connu une croissance et un développement rapides au cours des dernières décennies et sont devenus des acteurs essentiels en matière de commerce, d’investissement, d’innovation et de géopolitique. Pour sa part, Malaisie, Thaïlande et Chili Ils sont également stables ou en amélioration. Ces pays offrent de nouvelles opportunités et de nouveaux marchés aux entreprises et aux consommateurs, mais ils présentent également de nouveaux risques et incertitudes.», dit le rapport.

Selon l’étude, les gouvernements et les entreprises du monde entier doivent s’adapter aux différents environnements culturels, institutionnels et réglementaires de ces marchés pour y réussir, tout en respectant les normes mondiales de qualité et de durabilité.

Dans cette édition, le Ghana, le Nigeria et Porto Rico se sont joints. Concernant l’inclusion des pays africains, les auteurs de l’étude soulignent que la classification contribue à attirer les investissements, à éclairer les décisions politiques et à favoriser un esprit de compétition entre les nations.

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