La confirmation des mandats d’arrêt pour violences domestiques inquiète les juges aux affaires familiales de Casanare

La confirmation des mandats d’arrêt pour violences domestiques inquiète les juges aux affaires familiales de Casanare
La confirmation des mandats d’arrêt pour violences domestiques inquiète les juges aux affaires familiales de Casanare
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Le deuxième juge aux affaires familiales, Juan Carlos Florez, a exprimé son inquiétude face à l’augmentation des cas de violence domestique à Casanare. Selon ses déclarations, son bureau a émis en moyenne six mandats d’arrêt par semaine contre des individus récurrents dans ce comportement criminel. Il a toutefois souligné qu’il ne disposait pas d’informations précises sur le nombre de ces ordonnances qui étaient effectives.

Délivrance de mandats d’arrêt et de sanctions

Le juge Florez a indiqué que son bureau agit comme une deuxième instance après les commissariats familiaux, en punissant non seulement par des amendes, mais aussi par des arrestations pouvant aller jusqu’à 45 jours. Le cabinet résolvait environ cinq ou six cas par semaine liés à la violence domestique. Florez a souligné que, même si les juges ont le pouvoir d’ordonner des arrestations, dans de nombreux cas, celles-ci ne sont pas efficaces, ce qui pourrait contribuer à la récidive des agresseurs.

Facteurs contribuant à la violence domestique

Le juge a identifié plusieurs facteurs qui pourraient contribuer à l’augmentation de la violence dans les foyers, tels que la consommation d’alcool, le manque de tolérance, la situation économique et la pauvreté. Florez a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre des stratégies préventives pour résoudre ces problèmes et éviter des conséquences plus graves, comme le féminicide.

Limites de l’exécution des ordres

Florez a reconnu les difficultés d’exécution des mandats d’arrêt en raison de la congestion du système judiciaire et du manque d’espaces adéquats pour la détention des délinquants. Il a indiqué que la loi permet aux agresseurs de payer une amende comme première mesure, et que si elle n’est pas payée, cela devient une arrestation. Cependant, en raison du manque d’infrastructures, les mandats d’arrêt ne sont souvent pas exécutés ; Selon les statistiques officielles, il s’agirait du nombre de cas ou de crimes de violence domestique au niveau national ; année 2022 – 54 033 ; année 2023 – 76 498 et année 2024 jusqu’au 31 mai – 46 169.

Soutien institutionnel et obstacles administratifs

Le juge a souligné la nécessité d’une plus grande coordination entre les autorités judiciaires, municipales et départementales pour garantir la mise en œuvre efficace des mesures judiciaires. Il a souligné que, même si son bureau se conforme à l’émission des mesures nécessaires, l’exécution de ces mesures dépend d’autres entités. Florez a appelé les autorités municipales et départementales à revoir et à renforcer les campagnes de prévention et de réponse contre la violence domestique.

Rappelons que le 18 mars dernier, la Personería de Yopal et le Parquet régional de Casanare ont convoqué une table de travail institutionnelle ; L’objectif principal était d’examiner les procédures et les raisons pour lesquelles 129 mandats d’arrêt en cours pour violence domestique à Yopal n’avaient pas été exécutés ; des ordonnances prioritaires pour les cas de récidivistes ou de personnes excessivement violentes, mais jusqu’à présent aucune opération ou plan d’action n’a été démontré concernant cette question, ce qui signifie que les délinquants ne sont toujours pas détenus et que le nombre de cas continue d’augmenter de façon exponentielle.

Rapport du Bureau du Médiateur

Le Bureau du Médiateur a également publié une déclaration soulignant l’importance de mettre en œuvre des politiques publiques efficaces pour éradiquer la violence sexiste. Entre janvier et mai de cette année, 47 féminicides ont été enregistrés dans le pays, les départements de Cundinamarca et de Valle del Cauca signalant le plus grand nombre de cas. Le Bureau du Médiateur a exhorté le gouvernement national à suivre de près les informations faisant état de violences contre les femmes et les personnes ayant une orientation sexuelle et une identité de genre diverses, afin de garantir une réponse efficace et de garantir leurs droits.

Il est inquiétant de constater que la violence psychologique continue de prédominer, avec 2 783 cas ; la physique a suivi, avec 1461 ; économique, 1158 ; patrimoniale, 746, et sexuelle, avec 577 cas. Il est important de noter que, dans un même cas examiné, différents types de violence peuvent être enregistrés ; pour un total de 6725

Conclusions

L’augmentation des cas de violence domestique et les difficultés d’exécution des mesures judiciaires soulignent la nécessité d’une réponse globale et coordonnée de la part des autorités pour résoudre ce problème. Le juge Florez et le Bureau du Médiateur ont souligné l’importance de prévenir ces crimes et de protéger les victimes en mettant en œuvre des politiques efficaces et en améliorant les infrastructures pour exécuter les décisions de justice.

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