C’est ce qu’a rapporté le Coordinateur National de l’Électricité (CEN) dans son dernier rapport, où il estime le potentiel stocké à près de quatre mille 400 Giga Watts, alors que le rythme normal à l’arrivée de l’hiver austral est inférieur à deux mille.
Le barrage qui accumule le plus de pluie cette année est celui de Lago Chapo, qui alimente la centrale hydroélectrique de Canutillar, dans la région de Los Lagos, avec 87 pour cent de plus par rapport à la même date en 2023.
Le réservoir de Melado, dans la région du Maule où se trouve l’usine de Pehuenche, présente un excédent de 76 points de pourcentage par rapport à une année normale. Selon le CEN, il existe actuellement 149,5 pour cent de potentiel accumulé par rapport à la même date de l’année dernière, ce qui est positif car cela contribue à réduire la dépendance aux combustibles fossiles pour acheminer l’électricité aux industries et aux foyers.
L’ingénieur civil Daniela Halvorsen a souligné le niveau atteint après les intenses systèmes frontaux de ces derniers jours puisque, selon le cycle de dégel, moins d’énergie stockée est enregistrée pendant les mois d’hiver, mais cette année sera différente.
En revanche, dans la capitale chilienne, depuis janvier jusqu’à aujourd’hui, on a enregistré des précipitations de 286,3 millimètres, supérieures à celles qui tombent habituellement au cours d’une année.
Cependant, le mois de juin n’est pas le plus humide depuis que des enregistrements de ce type ont été enregistrés, puisque cela s’est produit lors des tempêtes de 1982, où 275,5 millimètres se sont accumulés au cours de ce seul mois.
Une fois l’événement météorologique El Niño terminé, le reste de l’année devrait être beaucoup plus sec, car sous l’influence du courant La Niña.
Santiago du Chili, 25 juin 2024
Chronique numérique/PL
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