La Rioja recevra 14 millions d’euros du gouvernement central pour les vendanges vertes. La déléguée gouvernementale à La Rioja, Beatriz Arraiz, a souligné « l’engagement du gouvernement central envers La Rioja » et que ces 14 millions, a-t-elle dit, « doublent les fonds alloués par le gouvernement régional ».
En outre, le délégué a souligné que “le soutien au secteur primaire de La Rioja n’est pas seulement économique, car des progrès sont également réalisés avec la réalisation des 43 mesures engagées à la mi-avril auprès des agriculteurs et des éleveurs pour répondre à leurs demandes”. Et c’est que « l’un des soutiens les plus énergiques du gouvernement espagnol au secteur primaire de la Rioja sont les fonds qu’il recevra pour financer l’aide à la récolte verte dans le cadre de l’appel de cette année ». Arraiz Nalda a indiqué que La Rioja recevra plus de 14 millions d’euros pour la récolte verte, soit plus du double de ce que le gouvernement de la Rioja apportera avec 6,8 millions d’euros.
Pour le délégué, « le gouvernement espagnol était conscient qu’il devait continuer à s’engager économiquement envers notre région et, une fois de plus, il se conforme à La Rioja car cette mesure exceptionnelle, d’engagement absolu envers le secteur vitivinicole de la Rioja et, par conséquent, dans l’intérêt de notre communauté autonome, contribue à retrouver l’équilibre perdu entre l’offre et la demande qu’exige ce marché.
Concernant l’impact de ce projet économique à La Rioja, il a commenté que ces plus de 14 millions d’euros apportés par l’Exécutif central ont été bien reçus par la campagne de La Rioja, pour laquelle il a manifesté sa satisfaction car une fois de plus il est confirmé que le Gouvernement dirigé par Pedro Sánchez répond aux exigences du secteur primaire de la région.
En ce sens, il a insisté sur le fait que “cela démontre combien la collaboration des administrations est essentielle pour améliorer et répondre aux demandes du territoire, une attitude que défend le gouvernement central”.
En outre, il a souligné le montant économique important correspondant au paiement de l’aide aux terres agricoles sèches de La Rioja. À la charge des budgets généraux de l’État et pour compenser les difficultés causées par la sécheresse et la guerre en Ukraine, grâce à cette ligne d’aide, un total de 1.367 propriétaires d’exploitations agricoles de La Rioja ont bénéficié, avec un montant d’aide qui s’élève à 1 693 334 euros
De même, le délégué a rappelé que lors de la Conférence du secteur agricole tenue la semaine dernière, la distribution de 7,3 millions d’euros avait été approuvée pour des programmes de soutien au secteur vitivinicole et la promotion de la consommation de lait, de fruits et de légumes. Concrètement, ces plus de 7 millions d’euros alloués à La Rioja se répartissent en :
- 3,6 millions d’euros en termes de restructuration et de reconversion des vignobles, qui visent à améliorer la compétitivité du secteur, à travers l’adaptation des producteurs à la demande, à réduire les coûts de production et à faciliter leur adaptation aux défis de l’amélioration environnementale, dans le cadre du nouveau Politique agricole commune (PAC).
- 3,67 millions d’euros supplémentaires correspondent au deuxième appel d’aide à l’investissement de l’Intervention dans le secteur vitivinicole 2024-2027, qui répond à toutes les demandes d’aide éligibles communiquées par la communauté autonome de La Rioja. Ces aides subventionnent les investissements dans les installations de transformation et les infrastructures vitivinicoles, ainsi que dans les structures et instruments de commercialisation des produits vitivinicoles.
- Les derniers 95 000 euros correspondent à la répartition des fonds communautaires du Programme scolaire pour la consommation de fruits, légumes et lait correspondant à l’année scolaire 2024-2025, qui contribue à la promotion d’habitudes saines et à la réduction de l’obésité et d’autres maladies associées. .
Avancer sur les 43 mesures engagées en faveur du secteur primaire
D’autre part, Arraiz Nalda a expliqué que l’on peut constater que « l’engagement est plein envers le secteur primaire de La Rioja, non seulement avec les dispositions financières pour celui-ci, mais aussi avec les progrès réalisés dans le respect des 43 mesures engagées en faveur des agriculteurs ». et les éleveurs à la mi-avril. À l’heure actuelle, 11 ont déjà été exécutés et 6 autres sont dans une phase très avancée. Parmi les autres, 22 sont en cours et le voyage a commencé dans 4 autres.
Ainsi, lors du Conseil des ministres du 18 juin, a été approuvé l’arrêté royal qui assouplit les conditions pour que les agriculteurs et les éleveurs puissent accéder aux aides de la Politique agricole commune (PAC). Par ailleurs, ce lundi, le Ministère de l’Agriculture a entamé le processus d’audition et d’information du public sur le projet de cet arrêté royal, qui durera jusqu’au 15 juillet.
Ce nouveau règlement fait partie des 43 mesures présentées par le gouvernement pour répondre aux principales préoccupations exprimées par les agriculteurs et les éleveurs.
Cet arrêté royal prévoit la suppression des pénalités en cas de dépôt tardif de la demande unique de PAC pour l’année 2024, dans la période comprise entre le 1er et le 15 juin, de manière rétroactive. Il prévoit également l’assouplissement des conditions, qui inclut, entre autres aspects, que les bénéficiaires d’aides possédant des exploitations égales ou inférieures à 10 hectares soient exemptés des contrôles et des sanctions liées à une conditionnalité renforcée, un ensemble d’obligations que les bénéficiaires doivent respecter. afin que leur aide ne soit pas réduite.
De même, le respect des bonnes pratiques agricoles et environnementales liées au travail du sol, au couvert végétal, à la rotation des cultures ou aux surfaces non productives est assoupli.
Le délégué a souligné que « la simplification de la PAC est l’élément le plus pertinent au niveau européen pour répondre aux demandes du secteur primaire espagnol », même si le gouvernement espagnol mène d’autres actions.
Une autre avancée concerne le début du traitement de l’arrêté royal pour que le cahier d’exploitation numérique soit volontaire. Le 18 juin, le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation a entamé la procédure d’audition et d’information publique de l’arrêté royal qui modifie cette réglementation pour en établir le caractère volontaire. L’audience publique se termine aujourd’hui, mercredi.
Cette initiative de simplification s’inscrit également dans le cadre des mesures entreprises par le gouvernement central pour répondre aux préoccupations exprimées par les agriculteurs et les éleveurs.
Une autre des consultations publiques qui ont commencé, notamment le 20 juin, concerne la connaissance des besoins d’adaptation de la réglementation nationale sur la qualité des aliments. Cette consultation, qui sera ouverte jusqu’au 10 juillet, a pour objectif principal d’adapter progressivement les différentes normes existantes dans ce domaine à la réalité productive et technologique actuelle, ainsi qu’aux nouvelles demandes des consommateurs, pour garantir la compétitivité du secteur agricole. -secteur alimentaire.
Pour Arraiz Nalda, « ces processus de consultation publique reflètent l’engagement du gouvernement espagnol en faveur de la transparence et de la participation citoyenne dans l’élaboration de réglementations qui affectent directement la qualité de vie des citoyens et la compétitivité du secteur agroalimentaire ». Les contributions reçues seront évaluées et, le cas échéant, prises en considération dans la proposition de modification de la réglementation actuellement en vigueur.
Parmi les autres actions du gouvernement espagnol en faveur des secteurs de l’agriculture et de l’élevage figurent la fourniture de ressources humaines et matérielles à l’actuelle Agence d’information et de contrôle des aliments, l’avancement d’une rémunération décente pour les agriculteurs et les éleveurs, le soutien à l’assurance agricole ou l’amélioration de la taxation du diesel.
En outre, le gouvernement espagnol souhaite inclure dans les accords commerciaux avec des pays extérieurs à l’Union européenne les soi-disant « clauses miroir », qui exigent que le produit importé dans un pays de l’Union respecte les mêmes normes environnementales, sanitaires et de sécurité. bien-être animal imposé aux agriculteurs et éleveurs locaux.