Nouveaux récits du cinéma latino-américain – G5noticias

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INSOMNIA s’annonce depuis des années comme quelque chose de bien plus large qu’un cinéma traditionnel. Son travail de formation des publics et de forums cinématographiques en a fait au fil du temps un puissant centre culturel autour du cinéma, qui promeut la réflexion critique, l’apprentissage et le plaisir du cinéma en mélange avec d’autres disciplines artistiques et culturelles. Dans ce cadre, l’Atelier de valorisation du cinéma est l’un des projets emblématiques qui fête désormais ses 12 ans et qui bénéficie cette année du soutien du Fonds Audiovisuel dans la ligne de formation des publics du Ministère des Cultures, des Arts et du Patrimoine.

Les ateliers auront lieu tous les lundis du 1er juillet au 16 décembre à 18h00, en commençant par le module « Nouveaux récits du cinéma latino-américain ». Ce module comprend 8 séances au cours desquelles seront passées en revue les principales références du réalisme dans le cinéma latino-américain depuis le début des années soixante, comme le cinéma Cinema Novo et le cinéma marginal brésilien ; des films emblématiques de Colombie et d’Argentine et des visites de personnalités du cinéma national, comme le monteur Andrea Chignoli, qui sera à INSOMNIA le lundi 8 juillet.

Pour Claudio Pereira, cette séance est particulièrement intéressante puisque : « à travers la revue de quelques jalons de la filmographie d’Andrea Chignoli, on expose l’évolution du cinéma de fiction au Chili et en Amérique latine, en particulier la structure narrative du montage. Par ailleurs, nous aborderons des œuvres contemporaines telles que : « Mes frères rêvent éveillés », « La vache qui chantait une chanson vers l’avenir », « La mort viendra et elle aura vos yeux » et « Chien bombe », où les archétypes disparaître et céder la place à des éléments et des expressions plus abstraits et plus libres de recherche.

« L’atelier « Nouveaux récits du cinéma latino-américain » propose d’observer différentes recherches et expressions du cinéma contemporain, notamment là où apparaissent d’autres manières de représenter et de raconter des histoires. Des nouveaux cinémas furieux et insurrectionnels des années soixante, des auteurs qui abordent des thèmes complexes et tabous, aux productions qui tentent de briser les modèles narratifs hégémoniques. L’atelier proposera différentes expériences très spéciales à nos participants, telles que des projections 35 mm, des cinéastes invités, des projections spéciales et des séances d’exposition sur le cinéma latino-américain. Le premier module, qui se déroule du 1er juillet au 26 août, est une invitation à découvrir les expressions différentes et attractives du cinéma latino-américain », explique Pereira.

Le lundi 2 septembre débute le module 2 : Non-fiction et nouvelles subjectivités, dans lequel seront présentés les différents types et domaines du film documentaire : ethnographique, cinéma vérité, documentaire participatif, film d’essai. Ces contenus seront soutenus par du matériel audiovisuel, des références théoriques, des contextes historiques et des sources bibliographiques. En plus de contextualiser chaque cas et de réfléchir avec les participants qui pourront poser des questions et participer activement à chaque session.

Quelques références à discuter sont les « Nouveaux réalismes dans les cinémas périphériques », comme le cas du cinéma iranien d’Abbas Kiarostami et Hana Makhmalbaf. Des œuvres hybrides du cinéma portugais comme c’est le cas des réalisateurs Pedro Costa et Miguel Gomes. En outre, le cinéma de non-fiction, le cinéma à la première personne et l’autoreprésentation seront examinés à partir d’une série de références de cinéastes latino-américains tels qu’Albertina Carri, Nicolás Prividera, Andrés Di Tella (Argentine), Carmen Castillo (Chili) et Paz Encina (Paraguay).

Le dernier module s’intitule « Peur et larmes : genres cinématographiques populaires » et aura lieu entre le lundi 14 octobre et le lundi 16 décembre à 18h00. Dans ce cycle d’ateliers, l’évolution de l’un des genres les plus populaires de la première moitié du XXe siècle, depuis les grands studios jusqu’en Amérique latine, sera analysée, en jetant un regard critique sur les stéréotypes de genre et la structure sociale exprimés. Seront également exposées des langues dissidentes et saturées où la culture de masse et les archétypes deviennent les protagonistes de ces formes apparues notamment dans les années 70 et 80.

La participation à l’Atelier d’appréciation « Cinématographique : Nouveaux récits du cinéma latino-américain » ne nécessite pas d’inscription préalable et est gratuite pour le public. Pour des informations complètes sur le cycle, consultez www.insomniacine.cl.

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