La gendarmerie porte plainte contre 18 détenus pour « désordre général » à la Maison d’arrêt de Haute Sécurité | National

La gendarmerie porte plainte contre 18 détenus pour « désordre général » à la Maison d’arrêt de Haute Sécurité | National
La gendarmerie porte plainte contre 18 détenus pour « désordre général » à la Maison d’arrêt de Haute Sécurité | National
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Ce jeudi, en raison du « désordre général », La gendarmerie a porté plainte contre 18 détenus -de nationalité vénézuélienne- de la prison de haute sécurité de Santiago. Concrètement, il s’agit de attaques et destructions à l’intérieur.

Selon La Tercera, l’action judiciaire a été déposée par la direction régionale métropolitaine de l’institution devant le Septième Tribunal de Garantie de Santiago.

Selon le texte, « ces événements sont imputables à tous ceux qui ont réalisé, incité, encouragé et directement encouragé le reste de la population carcérale à empêcher l’utilisation et l’accès aux biens publicset notamment de l’ordre au sein de la cellule pénale.

Parallèlement, on constate que les détenus ont généré Affrontements avec des personnels de gendarmerieen même temps qu’ils généraient dommages à l’infrastructure cellulaire. Ceci est évalué à plus de 197 millions de dollars.

Liste des détenus visés par la plainte de la Gendarmerie :

– Francisco Rasiel
– Nestor Mojica
– Hernan Landaeta
– José Candurin
–Bryan Sánchez
–Léonard Vásquez
– David Fuentes
–Edwars Nava
– Ovimarlixion Garcés
–Angelo Cerdeño
– Wilken Rondon
– Javier González
– Luis Dafa
– Danyerson Cipriano
– Wuilberth Olivares
– Jorkenidy Torres
– Lermi Albarra
– Carlos González

Les détenus visés par la plainte sont en détention préventive pour divers crimes, notamment : traite des êtres humains; homicides; enlèvement; meurtre d’un responsable des carabiniers ; trafic de drogues.

Plainte de la gendarmerie contre des détenus de la Maison d’arrêt de Haute Sécurité

Parmi les incidents, selon les mêmes médias mentionnés ci-dessus, se distingue un événement survenu le 6 juin lorsque, après une panne de courant, trois prévenus ont menacé et agressé verbalement des militaires de la gendarmerie.

Plus tard, le 7 juin, les détenus ont été filmés par des caméras de sécurité alors qu’ils démontaient une table de ping-pong. Ceci, dans le but de fabriquer des éléments qu’ils ont ensuite utilisés contre des fonctionnaires.

De cet incident, 12 gendarmes ont été blessés. À ce moment-là, les fonctionnaires ont utilisé des gaz lacrymogènes et un fusil de chasse contre les détenus.

Une autre situation détaillée dans le texte remonte au 18 juin lorsque l’un des membres du train Aragua – Carlos González, alias « Estrella » – a menacé de tuer un fonctionnaire avec un couteau. Dans cette affaire, il a souligné que Je le tuerais et je le pendrais dans la cour.

Outre les menaces, le document dénonce dommages aux biens du centre pénitentiaire ainsi que les caméras de sécurité et le réseau d’eau potable des locaux.

Ainsi, pour la Gendarmerie, la liste des 18 détenus sont les auteurs de des actions de « grave choc public »“, car ils affectent le fonctionnement normal des activités pénitentiaires.”

Enfin, selon les informations de Radio Bio Bioil Procureur Francisco Jacir du Parquet Central Nord a demandé une audience pour officialiser les détenus pour menace et attaque contre l’autorité.

De cette manière, L’audience était prévue le jeudi 8 août prochain..

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