Luis Caputo a annoncé un plan visant à atteindre zéro émission, maintiendra la politique de change et a une fois de plus rejeté une dévaluation.

Luis Caputo a annoncé un plan visant à atteindre zéro émission, maintiendra la politique de change et a une fois de plus rejeté une dévaluation.
Luis Caputo a annoncé un plan visant à atteindre zéro émission, maintiendra la politique de change et a une fois de plus rejeté une dévaluation.
-

Le ministre a estimé que dans ces conditions « il fallait un programme choc et c’est ce que nous avons fait ». Il a rappelé que « nous étions en équilibre budgétaire dès le premier jour, ce qui est sans précédent » et a souligné que « Le déficit budgétaire a toujours été le cœur du problème » Économie argentine. En ce sens, il a souligné « l’énorme conviction du Président » de mener à bien cette politique, mais en tenant également compte de la situation des secteurs les plus vulnérables.

Deuxième pression

Après ces premières mesures, Caputo a déclaré qu’ils entraient désormais une deuxième étape qui « consiste essentiellement à fermer le deuxième robinet d’émission » (après avoir comblé le premier, c’est-à-dire le déficit budgétaire).

Dans ce cas, il s’agit d’aborder la question des intérêts que la Banque centrale paie pour les dettes rémunérées car “Nous voulons donner plus de certitude et de solidité au programme économique afin qu’il n’y ait plus d’inquiétude quant au moment où les stocks seront libérés”, dit le ministre.

À cet égard, il a précisé que “nous ne tombons pas amoureux des actions, ce dont nous tombons amoureux, c’est de l’ordre macroéconomique”. Il a précisé que La sortie des stocks est une troisième étape pour laquelle “on ne fixe pas de date mais des paramètres”. Et il a réitéré que Les contrôles seront levés «quand nous serons le plus sûrs possible que cela ne provoquera aucun choc aux personnes»tout comme pourrait l’être une éventuelle hausse du dollar.

Caputo sortie des stocks.mp4

Pour sa part, Bausili a expliqué qu’il est important de clôturer les émissions générées par les passifs monétaires, car il s’agit d’assainir le bilan de la Banque centrale, ce qui est réalisé à la fois par l’augmentation des réserves de change (à l’actif) et par la réduction du taux d’intérêt et maintenant en supprimant les dettes payées.

Le responsable de l’entité a précisé que lors du changement de gouvernement, les intérêts sur les dettes rémunérées étaient exigés chaque mois. une émission équivalente à 40% de la base monétaire et que l’émission provoquée par ce moyen double celle générée par le déficit du Trésor.

Double engagement

La décision qui a été prise est la suivante Ces dettes sont transférées au Trésorce qui constitue, comme l’a souligné Caputo, “une sincérité” de la situation, puisqu’ils avaient leur origine dans le déséquilibre des comptes du Trésor.

Il a souligné qu’en transférant une dette plus importante au Trésor, cela « elle est doublement engagée » et nécessitera une gestion « très responsable ».

La contrepartie, explique Bausili, est que “Une autonomie très importante est restituée à la Banque centrale” puisqu’elle pourra “fixer le taux (d’intérêt) sans compromettre son bilan”avec lequel il a estimé que l’entité disposera de plus d’outils pour se concentrer sur sa mission, qui « est d’éradiquer l’inflation ».

En ce sens, il a prévu que les réunions entre les autorités de la BCRA et les banques commenceront lundi prochain pour mettre en œuvre les mesures et que les différentes réglementations seront connues.

L’une des questions importantes à cet égard est la démantèlement des put (options de vente de titres bancaires à l’autorité monétaire) qui, si elles étaient exécutées, généreraient une émission de 4 points de PIB.

Bausili a souligné qu’un travail est en cours avec les entités sur la question de rendre à la BCRA la pleine gestion de la politique monétaire, sans dépendre d’un tiers pour la création de monnaie, comme c’est le cas pour les put. Le responsable a préféré ne pas donner de détails puisqu’il est en pourparlers avec les entités, mais il a affirmé que “Nous sommes convaincus que nous trouverons des solutions.”

Lorsqu’on l’interroge sur PortéeBausili a précisé que Fondamentalement, il y aura un mécanisme de stérilisation similaire aux pensions, avec un projet de loi de régulation monétaire qui sera administré par la Banque centrale mais qui correspondra au Trésor.. Le chef de l’entité monétaire a indiqué que les réunions avec les entités financières débuteraient ce lundi et que l’acceptation de la Lettre était « volontaire ».

Inchangé

Caputo a souligné qu’avec ces mesures, il y a “un approfondissement de ce que nous avons fait, dans le cadre d’un programme zéro déficit et zéro émission vraiment solide”. Et il a prévu qu’en fixant le montant des pesos « réduit la volatilité des taux de change » et contribue à la baisse de l’inflation.

Le ministre a insisté sur le fait que « Il n’y a aucun changement et il n’y aura aucun changement dans la politique de change ». C’est-à-dire, a ratifié la dévaluation mensuelle de 2% et le système de règlement des exportations à 80% au taux de change officiel et à 20% sur les marchés financiers.

Il a insisté sur le fait que “ça ne sert à rien de dévaloriser” et que l’amélioration de la compétitivité doit passer par une baisse des impôts. À cet égard, il a confirmé la réduction de l’impôt national qui interviendrait à mesure que les fonds issus du paquet fiscal entreraient, en août ou septembre.

-